Du difficile bon usage de la voyance

Du difficile bon usage de la voyance

Il s’est passé récemment un événement assez traumatisant pour moi, parce qu’il réveillait des engrammes de harcèlement passé, mais qui, du point de vue de mes recherches sur la voyance est, selon moi, très révélateur du bon usage que peut faire le consultant de la voyance. Je vais vous parler sans fard, et de ce fait, et vu comment les choses se sont passées pour les femmes qui ont osé s’opposer à l’idéologie actuelle qui est en question dans mon histoire, je mets peut-être en risque mon blog sur la voyance. Pour autant, je continue à croire en la liberté d’expression comme une dimension essentielle de la démocratie et dans le fait qu’il faut refuser de se laisser intimider par ce qu’il est désormais commun d’appeler « la cancel culture » c’est-à-dire cette propension qu’ont certains activistes à vouloir faire taire toute personne qui ne se rangerait pas de son côté.

J’ai commencé une formation de thérapeute à laquelle je tiens beaucoup. En réalité, cette formation est une révision pour moi, puisque je l’ai faite lorsque j’étais dans la fin de ma trentaine et que j’envisageais de changer de métier. Comme je suis tombée enceinte et pour d’autres raisons aussi, je n’ai pas donné suite à mon projet et suis revenue à l’exercice de mon premier métier. J’envisage en effet, puisque je suis tout près de la retraite et que, par chance, j’échappe à la misère d’un prolongement de la durée du temps de travail dont aucun travailleur ne voulait, d’avoir un complément de revenu par l’exercice modéré de ce nouveau métier de thérapeute.

Mais à l’occasion de cette formation, j’ai assisté à une conférence donnée par une activiste des théories du genre et j’ai alors découvert que, non, les parents ne découvrent pas le sexe de leur enfant, mais leur assigne, avec les autorités politiques, un genre, dans lequel finalement certains ne se reconnaissent pas, et qu’il était dès lors très nécessaire de soutenir son enfant dans un projet de transition de genre, en lui donnant des bloqueurs de puberté, bloqueur qui permettent à l’enfant, expliquait cette activiste qui manifestement avait embrassé les idéologies qui sévissent de nos jours autour de la transidentité, de repousser la puberté, sachant qu’ils sont sans danger et parfaitement réversibles. Elle nous expliquait aussi à quel point la société était oppressive, en particulier dans sa vision binaire hétérosexuelle. Et enfin, elle invitait les participants à surtout éviter de vouloir normer la patientèle en la réinsérant dans une bonne relation à son sexe de naissance.

J’étais alors stupéfaite de voir qu’aucun membre de l’association de ce type de thérapie qui étaient là en nombre (les étudiants étaient eux très minoritaires), ne pas rappeler que cette thérapie étant fondée sur l’avancée de la personne dans un travail sur l’inconscient, le thérapeute n’intervient pratiquement pas, et en aucun cas pour l’orienter vers quoi que ce soit. C’est en effet une exploration personnelle, essentiellement soutenue par une oreille bienveillante et formée à l’inconscient ; il n’y a donc quasiment aucun risque, si la formation est réussie et bien faite, ce qui est le cas, pour qu’il y ait une influence dans un sens ou un autre. Mais précisément, je crois que cette activiste voulait surtout prévenir une libération de l’inconscient à l’égard des idéologies du genre et de la transidentité qui pèsent sur la jeunesse actuelle.

J’ai pris la parole pour dire une chose des plus banales, car je n’avais pas idée de tout ce qui traversait la société actuelle et j’avançais comme une personne essentiellement en lien aux grands classiques de la littérature et aux sciences humaines (psychologie, anthropologie, ethnologie, sociologie, économie, etc.), pour rappeler que, selon moi, la jeunesse actuelle était essentiellement formée à entrer en relation d’intimité sexuelle ou non, avec une personne et non avec un genre ou un sexe. Et là, l’oratrice a fermé le dialogue.

Cela a réveillé des traces anciennes de harcèlement chez moi, ce dont elle n’est évidemment pas responsable, et je n’ai pu me repositionner clairement en moi-même et retrouver une stabilité mentale de bonne qualité qu’après avoir fait des recherches sur ce qui se passe autour de ces idéologies et ce qu’elles font à la jeunesse actuelle.

J’ai découvert que le féminisme s’est scindé en deux parties, et que les féministes qui ne croient pas qu’on puisse être une femme à pénis se désignent sous le terme de « féministes radicales » et qu’elles sont harcelées par les transactivistes, presque tous des hommes transféminisés et qui font preuve d’une violence inouïe à leur égard. L’autrice de Harry Potter est sans doute la féministe la plus célèbre qui a subi ce harcèlement. Les autres féministes, dites libérales, soutiennent les revendications des transactivistes, admettant très bien qu’on puisse être un homme enceint, et une femme à pénis dit « féminin »…

J’ai découvert que n’importe quel homme, y compris les délinquants sexuels, les violeurs en particulier, peut déclarer officiellement être une femme, et être logé dans une prison de femme où il peut tranquillement continuer ses activités en mettant en danger les femmes qui n’ont aucun moyen d’échapper à leur bourreau puisqu’elles ne peuvent pas sortir de prison.

J’ai découvert aussi que les bloqueurs de puberté sont loin d’être anodins et leurs effets réversibles sans dommage. Je ne vais pas vous donner tous les effets secondaires, car il suffit de savoir qu’ils furent au départ et continuent à être administrés aux délinquants sexuels pour bloquer leur libido, et qu’ils provoquent chez les adolescentes une ménopause artificielle avec tout ce que cela implique sur une ostéoporose précoce et que cela aurait aussi d’importants impacts sur le développement du cerveau.

J’ai enfin découvert que les adolescentes sont désormais majoritaires dans les demandes de transition de genre, alors que les transsexuelles ont toujours été deux fois moins nombreuses que les transsexuels. Il y a une sorte d’épidémie de dysphorie de genre, particulièrement depuis le confinement, et qui, au lieu d’être traitée comme durant des décennies par les psys avec des thérapies d’exploration où l’adolescent et l’adolescente pouvait se réconcilier avec le genre (à plus de 70%, et certains parlent de 90%), ne sont soutenus que par des « thérapies » dites « affirmatives », c’est-à-dire où le monde médical, et plus particulièrement des endocrinologues mettent simplement en place une transition par bloqueur de puberté, puis hormones croisées, et avant que n’interviennent les chirurgiens.

Les transactivistes cherchent à minorer les choses, et disent par exemple qu’en France, la transition des enfants et des adolescents est bien encadrée, mais les détransitionneurs et détransitionneuses révèlent que les forums pro-trans se donnent des adresses de médecins et chirurgiens complaisants, ce qui conduit à des transitions quasi immédiates, sans véritable examen du bien-fondé de la chose. Et c’est très grave quand il s’agit de mineurs.

Et contrairement à ce qu’affirmait cette activiste ds théories du genre, des détransitionneuses et détransionneurs sont de plus en plus nombreux, dénonçant le fait qu’ils ou elles ont été mal diagnostiqué(e)s, la dysphorie de genre masquant souvent des désordres psy graves et qui auraient besoin de soins spécifiques (autisme et anorexie souvent) et que, d’autre part, la thérapie affirmative peut potentiellement aggraver. Les détransitionneurs et détransitionneuses se retrouvent jeunes hommes ou jeunes femmes revenant dans leur genre, avec des séquelles terribles et une perte partielle ou totale des organes de l’identité sexuée, certains et certaines étant devenues stériles au passage.

J’en reviens à mon sujet, la voyance. Le soir de la conférence, j’étais assommée et pendant les jours qui ont suivi j’étais mal, mais sans parvenir à savoir exactement ce qui me perturbait autant. J’avais bien identifié un rejet de la part de cette activiste à l’égard de mon discours, mais sans pouvoir comprendre sur quoi il était fondé. Et j’étais perturbée par le contenu de son discours, et cette histoire de bloqueur de puberté présenté comme sans effets secondaires et réversibles.

J’ai donc consulté plusieurs voyants, pour savoir si cette formation m’était bien appropriée. Certains m’ont donné de très judicieux conseils pour me réancrer en moi-même. Ce fut surtout le cas de Marie Andréa. Christelle Metzger, de son côté avait pour analyse la folie de la société moderne, et l’attaque qu’avait ressentie ma féminité dans ce discours.  Mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont les voyances de Marie Cardinale et de Marilou Joe. Marie Cardinale m’a dit ceci : « ce groupe de la formation ne va pas. Il y a quelque chose de très toxique, le Diable, dans ce groupe. Vous allez avoir une prise de recul, et peut-être changer de formation ». Pour Marilou Joe, « quelque chose n’allait pas dans cette formation. Il y a un mensonge, avec plusieurs personnes impliquées. Et dès lors, il y aura un contretemps dans la formation ». Curieusement, cette histoire de contretemps est réapparue plusieurs fois.

Pour moi, la voyance est comme un rêve, des informations sont captées par les voyants, mais cela exige beaucoup de doigté dans la saisie de ces informations pour ne pas en faire un mauvais usage. Les informations captées sont aussi cryptées que dans les rêves, et il faut connaître le langage de l’inconscient pour savoir les recevoir de manière bénéfique.

Ainsi, si je prenais au premier degré les informations données par Marie Cardinale et Marilou Joe , je mettrais fin à cette formation. Mais, j’analyse les choses autrement. Pour moi, l’homme transféminisé (je reprends l’expression de Dora Moutot parce qu’elle est la seule qui conserve la totalité de la réalité en jeu : un homme dont toutes les cellules sont marquées par les gènes xy mais qui se sent mal dans cette identité sexuelle, et qui transite avec l’aide médicale vers une apparence plus féminine) qui affirme « être une femme à pénis » est dans un mensonge ou une illusion, c’est-à-dire un mensonge à soi-même. Le problème de notre société très tolérante et inclusive, ce qui est plutôt bien au premier abord, c’est qu’elle a légalisé le fait que les autres, qui voient bien le plus souvent qu’il ne s’agit pas d’une femme, mais d’un homme transféminisé, risquent d’avoir un procès en raison d’une soi-disant transphobie quand ils refusent de faire, dans leurs paroles, de ce mensonge, une vérité socialement obligatoire. C’est ce qu’on appelle une pression de type totalitaire.

Et il y a bien de nombreux mensonges mais en jeu avec une idéologie et non avec la formation. Marilou Joe l’a bien capté, mais sans parvenir à remettre ces mensonges dans le bon contexte. C’était au consultant de le faire je pense. Le langage transactiviste est un mensonge dès le départ, il a imposé à la société de parler d’assignation de genre à la naissance, ce qui est un vocabulaire inadéquat et dès lors idéologique. Quand on assigne un rôle à quelqu’un, on le lui impose de l’extérieur. Or, quand l’enfant naît, sauf cas très rare d’hermaphrodisme, il n’y pas assignation de genre, mais reconnaissance familiale puis sociale et politique de son sexe. Et tout ce qui a suivi dans le discours de cette activiste du genre était du même acabit : non les bloqueurs de puberté ne sont pas sans effets secondaires qui, au contraire, peuvent être  graves ; non les détransitionneurs ne sont pas rarissimes, mais au contraire de plus en plus nombreux, et certains font même des procès aux cliniques et aux médecins qui les ont transitionnés dans l’enfance, à un moment où ils ne pouvaient pas avoir un consentement éclairé ; non la société n’est pas oppressive à l’égard d’une hétéronorme qu’elle imposerait insidieusement, même s’il est vrai que la distinction sexuelle s’est accompagnée, avec le temps très long du patriarcat majoritaire dans le monde, d’une infériorisation de la femme et des qualités féminines du genre humain, etc. Mais ce que Marilou Joe a fait de cette information qui lui était donnée était inadéquat à la réalité de ce que je vivais. Ce n’était pas le groupe qui était composé de personnes menteuses, car le groupe en formation est au contraire composé de gens adorables, mais une idéologie qui avait été invitée malencontreusement selon moi par les responsables de l’Association.

Et oui, il y a bien quelque chose de diabolique au sens étymologique du terme dans ce transactivisme, avec des mensonges, des distorsions de réalité, une véritable attaque contre les droits des femmes et des enfants comme toutes les féministes radicales l’ont parfaitement compris. Mais ce n’était pas  le groupe de la formation qui était en jeu, mais tout autre chose et qui traverse notre société. Et je dis cela en rappelant à mes lecteurs que je  n’ai strictement rien contre la transsexuallité, quand cela concerne des adultes. Ce qui me choque ce sont deux choses, d’une part l’empiètement des hommes transféminisé sur les droits et espaces des femmes, et d’autre part et surtout, le fait que des enfants sont mutilés au nom d’une thérapie affirmative d’une imprudence assez extraordinaire de la part du monde médical. 

Il me semble que la voyance est un sujet passionnant, mais la consultation de voyance implique un recul à l’égard des prédictions qu’il faut cultiver avec persévérance sous peine de se laisser influencer par des interprétations erronées d’informations subconscientes, pourtant parfaitement justes.

Pour ceux qui veulent en savoir plus : 

- Trois documentaires de la télévision suédoise qui a conduit la Suède à changer de politique sanitaire en ce qui concerne les cas de dysphorie de genre chez les mineurs :

- La vérité sur les bloqueurs de puberté d’après le Wall Street journal  (traduit et présent sur le site de l’Observatoire de la petite sirène) : La FDA ne les a pas approuvés pour la dysphorie de genre, et leurs effets sont graves et permanents.

https://www.observatoirepetitesirene.org/post/tribune-dans-le-wall-street-journal-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-les-bloqueurs-de-pubert%C3%A9?postId=4382cda6-8df8-4ac7-9956-f45829354fc2&utm_campaign=9e1e25a3-6983-4dd2-833a-01f805554615&utm_source=so&utm_medium=mail&utm_content=a902610f-1b76-4fd3-841c-14c426f0e2b8&cid=39f61d94-2523-4738-bab3-fd4ba52c5147



Les dérives du développement personnel et ce qu’on peut réellement en attendre

Les dérives du développement personnel et ce qu’on peut réellement en attendre

Suite à mon visionnage d’un voyant qui se dit aussi et d’abord coach de vie et à l’impression que vraiment, jamais je ne consulterai cette personne tant elle me semble imbue d’elle-même et, surtout, elle a des propos qui correspondent à des dérives du développement personnel.

Voici quelques fausse croyances que je dénonce pour vous aider, si vous choisissez de prendre une voyance coaching, à ne pas en subir de mauvais effets.

1.     L’effet miroir

L’idée centrale du développement personnel, c’est que le monde qui est autour de vous n’est rien d’autre que le résultat de vos croyances et de vos pensées. Pire, que le monde autour de vous, est le miroir de ce que vous êtes.

Ainsi, le coach-voyant que j’ai pris le temps de regarder, disait à une personne qui lui demandait si elle allait rencontrer quelqu’un de sérieux : « mais vous, êtes-vous sérieuse ? Si vous n’avez pas encore rencontré quelqu’un de sérieux, c’est que vous n’envoyez pas des ondes mentales du fait d’être sérieux. Commencez donc par cultiver en vous-même le sérieux ». Alors, là, je savais que le coaching était souvent fondé sur la croyance de l’effet miroir, mais en général c’est quand même un peu plus élaboré !!!

Cette idée que le monde est le reflet de ce que nous sommes n’est pas à jeter entièrement, cependant. Voyons ce qu’on peut en tirer mais et ce dont, selon moi, on doit se débarrasser.

Il est certain que si on a une idée dévalorisée de sa personne, on va avoir un certain nombre d’expériences qui auront tendance à confirmer cette dévalorisation. Ce n’est pas toujours vrai et surtout pas dans la réciproque, car il peut y avoir des gens qui ont une haute opinion d’eux-mêmes, sans surcompensation inconsciente et qui vont se heurter à la réalité qui va les remettre gentiment ou moins gentiment à leur place. Reste qu’il est certain que ce n’est pas bon pour soi, et pour sa vie d’avoir une faible estime de soi, les psychologues et psychiatres en ont longuement parlé et tout le monde comprend tout ce que chacun a à gagner à cultiver un sain et solide amour de soi.

Le fait d’avoir une bonne estime de soi va aider grandement, y compris dans les choses difficiles, comme les conflits. On sera moins émotionnel, ou moins écrasé, donc on gérera mieux. Et on aura une meilleure santé.

Là, où je trouve dangereuse l’idéologie du développement personnel dans cette idée qu’elle impose de l’effet miroir, c’est la culpabilité que cela implique. Voilà ce qu’elle affirme au fond : si dans ma vie j’ai des épreuves, c’est que c’est moi qui les ai créés. Donc, une femme qu’on viole, c’est quelque part de sa responsabilité. Et pire, les enfants africains qui meurent de faim, les enfants ukrainiens qui vivent dans la peur… J’aimerais bien savoir en quoi, leur réalité très dure pourrait bien être le reflet de leur vie intérieure…  C’est RIDICULE et DANGEREUX d’affirmer de telles choses !!!

Comprenez bien ce qui est en question là : C’est la disparition de la distinction entre victime et bourreau qui est ainsi  gommée par le coaching actuel en développement personnel, du fait de cette « effet miroir » qu’ils mettent en avant. Or, la victime se sent déjà souvent coupable et à tort dans ce qu’elle a subi. Le développement personnel en rajoute une couche. 

En guérissant les blessures d’enfance, ce qui est de la responsabilité de l’adulte, particulièrement quand il a lui-même des enfants, pour ne pas les contaminer avec ses blessures construites dans l’enfance, vous allez largement diminuer le risque d’être de nouveau victime. Cela ne signifie pas que ce que vous avez vécu, dans le passé, était de votre fait. C’est la résultante entre deux malheurs, celui que vous avez subi enfant et qui vous a construit comme victime potentielle, et celui qu’a subi enfant votre bourreau qui, du fait de ses souffrances et de la maltraitance subie, a survécu en s’identifiant à la personne maltraitante. Mais, et c’est là que le coaching intervient, il est possible de ne pas reproduire ce schéma, en se reliant à cet enfant en souffrance, en lui expliquant que désormais vous l’aimez et vous le protégerez toujours. Autrement dit en vous aimant vous-mêmes suffisamment pour être à vous-même le bon parent dont vous avez manqué. En vous guérissant des mauvaises expériences passées, vous vous guérissez. C’est cela la bonne interprétation de l’effet miroir. Le reste, jetez-le. 

La seule chose qu’il faut donc avoir bien comprise, et cela suffit, inutile d’aller plus loin et surtout pas jusqu’à croire que tout ce que vous vivez est le reflet de l’intérieur, c’est qu’en augmentant votre confiance en vous, et votre reliance à une intuition intérieure, en approfondissant votre amour pour vous-mêmes, votre foi en la vie, et vos droits à vivre sans subir des choses insupportables et sans avoir à vous sacrifier à qui que ce soit, cela peut grandement améliorer votre vie. Le coaching a pour unique but ou devrait avoir pour unique but : vous permettre de reprendre en main votre vie, en renforçant vos moyens de maîtrise. Surtout pas de vous culpabiliser et d’alourdir la charge psychique. 

2.     Le karma

Cela, c’est souvent une des pires idées que j’ai pu rencontrer dans le milieu du développement personnel !

Quand on oppose à cet « effet miroir » à la vie difficile et injuste de certains enfants, ne pouvant pas justifier le vécu présent par un mental inadéquat, les coachs vous parlent de dette karmique.

Donc, si vous avez une vie difficile, c’est parce que dans une autre vie, vous avez été un horrible méchant. CELA N’A AUCUN FONDEMENT.

Quand on interroge les gens qui ont fait une NDE, tous ou presque qui sont allés jusqu’à un dialogue avec des êtres lumineux rencontrés au cours de cette NDE, disent qu’ils ont compris depuis, que les épreuves de la vie sont des expériences choisies avant l’incarnation pour d’une part approfondir la conscience et la compassion, et d’autre part faire un certain travail sur terre.

Si vous avez des épreuves dans cette vie, ce n’est pas parce que vous devez payer je ne sais quelle dette imaginaire d’une vie antérieure, mais parce que vous devez trouver les ressources pour les affronter.

3.     Nous sommes, chacun, les créateurs absolus de notre réalité

Il y a dans cette idée, une sorte d’imagination de la toute-puissance. C’est moi qui fais le monde entier tel qu’il est… J’ai envie d’ajouter : avec ses génies et ses psychopathes ? Hum… Franchement cela fait peur que des gens pensent cela.

J’adhère cependant, personnellement, à l’idée hermétique qu’il existe une matrice universelle qui n’est autre que la Conscience divine, alias, la Conscience de l’Univers, dont chacun d’entre nous, est une parcelle.

Pour moi, le monde est une co-création de toutes ces consciences. Cela permet de comprendre pourquoi cela va si mal dans notre monde actuel. Hélas, le niveau de conscience globale est au ras des pâquerettes, comme le prouve la démesure de l’inégalité qui fait que des enfants meurent de faim pendant que d’autres dépensent les excès de leur argent avec un égoïsme invraisemblable.

Il n’est pas nécessaire de croire que nous sommes des créateurs absolus du réel, il suffit de savoir que nous pouvons influer sur celui-ci, non seulement par notre comportement et nos agissements, mais aussi par nos pensées.

Savoir qu’au fond de soi, il y a un lieu divin de paix, de sérénité totale, d’harmonie absolue, de créativité sans limites, et se ressourcer à cette intériorité pour ne pas être entraîné dans la souffrance que causent les épreuves de la vie suffit.

C’est l’essentiel du coaching que de permettre à chacun de savoir qu’ils ont en eux-mêmes, une étincelle divine qui est souvent appelée l’enfant intérieur et qui est parfaite, d’une radicale beauté, d’une irrépressible bonté, d’une liberté infinie, d’une joie radieuse, et que rien de ce qu’ils ont subi, ou fait, n’a pu l’altérer.

L’essentiel de tout coaching devrait donc consister et seulement consister à permettre ou mieux permettre cette reliance de soi à ce lieu absolument pur d’un soi-même inaltérable et qui participe à la créativité divine. Un coach doit aussi vous apprendre à être conscient de la façon dont cette reliance régulière à soi-même se traduit dans l’humeur et le comportement d’abord, et ensuite dans l’amélioration de la vie propre et enfin dans la diffusion d’une certaine lumière autour de soi.  

Ce post n’est pas fini, je le complèterai au fur et à mesure de mes disponibilités.



La voyance des énergéticiens et coachs

La voyance énergéticienne et la voyance coaching

Je ne sais pas si comme moi, vous avez remarqué l’émergence d’un nouveau type de voyants, les voyants énergéticiens. Ce sont des personnes qui pratiquent souvent un autre type de prestation, des rééquilibrages en énergie, et qui, suite à certaines expériences en cabinet, disent posséder aussi une ouverture d’âme qui les conduit à percevoir l’avenir.

Il y a des voyants et des médiums très médiatisés qui ont en quelque sorte inauguré, dans les années 1990, ce type de voyances, enracinées dans un autre don, souvent c’est le magnétisme, mais cela peut être aussi du coaching, le travail angélique et archangélique, etc.

Le plus connu de tous les voyants-énergéticien, magnétiseur et kinésithérapeute, c’est Pierre Yonas, un physique de rugbyman, et qui, a fait l’objet d’un documentaire dans Enquêtes extraordinaires de Stéphane Allix, qui s’est servi de son métier de grand reporter pour explorer, littéralement, la façon dont notre monde visible est relié de multiples manières à l’invisible. Je n’ai pas consulté Pierre Yonas, mais sa réputation n’est plus à faire. Pierre Yonas a mis fin aux consultations de voyance. Il reste cependant un magnétiseur, un guérisseur et un médium, le médium comme vous le savez se met en relation avec des défunts.

C’est cependant que suite à un échange avec une lectrice de ce blog, que je me suis intéressée à ce type de prestation qui, jusqu’alors, ne m’avait pas attiré, peut-être parce que j’aime bien que les gens aient un métier précis. Mais c’est peut-être un préjugé.

J’ai donc regardé les personnes qui font ce type de prestation, et ce qui m’a frappé, c’est la multiplicité des retours positifs. Par exemple, parmi ceux qui ont le plus de retours sur google, il y a un Bruno De Clerck, et fait de la voyance et du coaching en même temps, et du déblocage si on le veut. Son cabinet est sur la côte atlantique, mais il fait des séances par Visio. Et les retours sont dithyrambiques. Je regarde toujours les avis négatifs pour voir un peu ce que les gens peuvent avoir à reprocher, et là, les plus négatifs des 173 avis sont encore positifs. Manifestement, les gens repartent ou ont l’impression de repartir, non seulement avec une information sur l’avenir, mais aussi les moyens de faire arriver un bon avenir. Ceci dit, je l’ai vu parler sur Tik Tok et franchement, ce n’est pas quelqu’un qui, moi personnellement, correspond à mes attentes. Donc, ne vous précipitez surtout pas 

Et surtout qu’il y en a d’autres. Par exemple Patrissia Saillet sur Annecy qui a 25 avis, tous cinq étoiles, un Steven Patron Da Lage, en Bretagne, qui est énergéticien, médium et magnétiseur qui a 96 avis, presque tous à 5 étoiles, Une Flo médium énergéticienne dans le 91…

Ce qui m’a frappé, à la lecture des retours, c’est leur presque constante positivité. Mais, quand un retour négatif est là, parfois, cela fait mal. Il y a un magnétiseur, voyant, médium, guidance qui officie en région parisienne, qui a plus de 400 retours positifs, mais le retour très négatif est assez refroidissant (d’après la personne qui a l’air d’avoir à vivre une vie éprouvante, et qui l’a consulté, c’est juste un excellent communicant).

Si cette positivité est d’autant plus étonnante qu’avec la voyance seule, les retours négatifs sont très très fréquents. Comme vous le savez, je fais un tri draconien dans les noms que je mets sur mon blog, et malgré ce tri, il y a des mécontents de ces voyants triés sur le volet.

J’ai donc eu envie d’essayer moi-même ce type de prestations, notamment pour pouvoir vous faire ici un retour sur mes impressions et vérifier la fiabilité des dons de voyance, puisque c’est cela qui m’intéresse ici.  

Je n’ai donc fait, pour le moment, deux consultations, relativement récentes, puisqu’elles datent, l’une du tout début du mois d’août, et l’autre de la mi-octobre. Je n’ai aucun moyen pour le moment de dire si ces consultations sont efficaces du point de vue divinatoire. Je ne peux donc parler que de ce mélange de voyance et de thérapie qui les caractérise et la façon dont ce mélange m’a touchée personnellement.

Voyance de XXXXXX

Comme vous le voyez, j’ai enlevé le nom de la personne consultée, suite à deux retours négatifs sur la voyance coaching de cette personne de façon à ce que ce post destiné à la réflexion ne soit pas l’occasion d’une forme de recommandation. 

Elle m’a été recommandée, et j’avoue ne pas avoir regretté ma consultation. XXXX m’a très vite proposé d’accompagner cette voyance par quelques éléments de coaching, même si en principe elle distingue les deux domaines. J’ai accepté avec empressement, car c’est précisément ce qui m’intéressait dans sa prestation, même si c’est plutôt difficile à vivre d’être coaché à mon âge.

Je pense qu’il faut savoir que XXXXX a beau prévenir qu’elle ne fait du coaching qu’avec l’autorisation du ou de la consultant(e), c’est difficile pour elle de séparer les deux. Mettez-vous un minimum à sa place : si elle voit que vous allez rencontrer quelqu’un, mais à la condition de faire un travail sur vous, que doit-elle dire ? Elle a des retours très positifs, mais aussi des gens furieux contre elle.

Donc, faisons-nous nous-mêmes une idée de son travail. J’ai pris une consultation générale, avec trois principaux domaines :  le travail, l’affectif et la famille. Je ne relate ici que la partie liée au travail.

D’emblée, XXXX part sur un portrait de ma personne et la façon dont ma personnalité s’engage dans mon travail

Elle me voit comme une personne très sérieuse, qui s’investit beaucoup dans le travail, comme dans tout ce que j’entreprends, tout en faisant preuve de délicatesse dans la relation à autrui, « vous avez peur de blesser, vous ne dites pas tout ».

Dans mon travail, elle me voit faire des recherches, en bibliothèque notamment, beaucoup lire, étudier, et faire des sortes de synthèses. Je suis très créative selon elle, pleine de projets, pleine de passions, de motivation.

Mais, c’est précisément là où le bât blesse : je suis très motivée, et mon entourage n’apprécie pas.

Là, je confirme que ce qu’elle dit est vrai : je travaille en ce moment sur une doctrine antique qui, selon moi, est l’origine de l’ésotérisme occidental dans toutes ses facettes et ses multiples formes, et je vais à la bibliothèque, j’achète des livres, et incontestablement, mon travail consiste en effet en une énorme synthèse.

J’ajoute qu’effectivement, j’ai des problèmes avec des collègues, et ce n’est pas loin d’être un harcèlement qui, et c’est là que cela m’inquiète, se répète même après changement d’établissements, ce qui me cause de gros soucis de santé. XXX me propose de chercher le pourquoi du comment.

Elle me répond ceci : « indépendamment de tout ce que vous savez, de toutes vos compétences et de toute l’énergie que vous mettez à votre travail, vous n’avez aucune assurance intérieure. Les autres perçoivent ma demande consciente ou inconsciente de réassurance, et cela ouvre chez eux un besoin de mordre, précisément à cause de ces compétences aussi. »

« Il y a une faille au niveau de l’amour que vous avez reçu dans l’enfance, mais vous pouvez devenir le parent de votre enfant intérieur et le guérir, par l’amour que vous lui portez ».

Son conseil : « il faut vous accepter telle que vous êtes, vous aimer vous-même, telle que vous êtes. Si vous êtes dans l’amour de vous-même, et non dans une demande de réassurance des qualités de votre être, les autres vous accepteront telle que vous êtes, et ne pourront plus du tout vous déstabiliser. »

Après la partie dédiée à la vie affective et familiale, où la voyance et les conseils ont été du même type que pour le travail, XXX conclut. Les problématiques sont absolument identiques et s’enracinent dans un amour de soi qui est totalement insuffisant et sacrificiel : « vivez pour vous-mêmes, soyez à l’écoute de vos limites, aimez-vous davantage, la souffrance répétée vous a affaiblie, mais désormais vous serez plus forte, on voit une transformation proche ».

Mon impression :

Sur le coup, j’étais plutôt mal. J’avoue qu’à mon âge, le coaching, ça secoue vraiment beaucoup. Je n’ai pas la souplesse de la jeunesse, et mon caractère s’est construit tel qu’il est depuis longtemps. Mais, j’avoue aussi que cela m’a profondément réveillée sur mon comportement et la façon dont il produisait des difficultés récurrentes, effectivement, dans tous les domaines de la vie.

Je ne peux pas, bien sûr, parler de vrais retours sur le futur, sauf pour ce travail sur moi qui a effectivement repris en force depuis (je fais de l’hypnose humaniste), et je vois déjà à quel point je vais mieux.

 

Béatrice Germain

Après XXXX, j’avais envie de faire une deuxième expérience de ce type, mais plus en douceur. Le coaching, il faut pouvoir le supporter. Je me suis dit qu’une énergéticienne pouvait m’aider sans me secouer autant. J’ai hésité entre Patrissia Saillet qui travaille par correspondance et Béatrice Germain dont le cabinet était à côté de chez moi. L’envie d’un travail face à face l’a emporté. J’ai donc pris une consultation avec Béatrice Germain 

J’ai pris une consultation sur moi et les aides invisibles, mais aussi sur le plan affectif. Je ne vous parle que de la première partie.

Ma personne et les aides invisibles

Béatrice Germain travaille beaucoup avec les anges, et les forces invisibles. Là j’ai beau avoir la foi, j’ai toujours un peu de réticences, mais ce que m’a dit Béatrice n’était finalement pas erroné. 

« Vous êtes dans un état de grande fatigue. Il y a eu un gros choc à 48 ans, et aussi à 25 ans ou il y a 25 ans. »

Oui, mais la grande fatigue se lit sur mon visage. 

Quand j’avais 48 ans, j’ai une amie intime qui m’a trahie de toutes les façons possibles, pour un homme, mais aussi dans le travail. Et quand j’avais 25 ans, j’ai eu aussi un gros choc affectif, pas tout à fait du même ordre, mais très dur aussi. 

« Vous êtes très dans la foi vous, très dans les prières, mais c’est curieux, c’est comme si vous priez pour les autres et jamais pour vous. Il faut aussi penser à soi ! La Mère divine (qu’elle appelle « la Vierge Marie ») est toujours avec vous. Vous avez plein de messages, on vous aide beaucoup, on vous protège, simplement il faut apprendre à entendre. »

J’ai un peu de mal à donner suffisamment d’éléments pour confirmer la validation de ces propos , car je trouve qu’il n’y a rien de plus intime que son rapport à la foi. Mais, comme sur ce blog, il y a des prières que j’ai écrites et qui sont très clairement dédiées à la Mère divine, je ne crois pas dévoiler grand chose en confirmant que je fais régulièrement une prière pour l’humanité entière, car je pense que nous sommes à une époque très charnière, très risquée. De fait, comme l’avait bien senti Béatrice Germain, mes prières ne sont pas pour moi.

« Dans une vie antérieure, vous avez été comme étranglée par un homme, depuis vous êtes dans la distance ».

Là, j’avoue, c’est peut-être du transgénérationnel, mais je ne peux pas valider.

Les conseils :

« La solution à votre problématique existentielle, c’est très simple : apprenez à vous aimer, à vous chouchouter, à prendre soin de vous, à vous apporter beaucoup de douceur, de tendresse, à mettre des limites aux autres et à leurs demandes.« 

Conclusions

La voyance de Béatrice Germain est subtile, et porte sur des choses qu’il est difficile de vérifier. Mais il est vrai qu’elle ne s’est pas trompée en me renvoyant à un type de prière précis et dédié à une force divine précise. Cette voyance converge avec celle de XXX et toutes les deux insistent sur la même chose au bout du compte.

Ces deux voyances m’ont orientée vers la pensée positive, la PNL et l’hypnose humaniste. J’y travaille depuis peu, mais je sens déjà des résultats.

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Depuis que j’ai écrit cet article, j’ai eu une consultation tout aussi intéressante avec Axellia Couleurs qui a reparlé du traumatisme, qu’elle voit à 49 ans, et autour d’un homme. En fait, je pense que c’est la même chose qui était déjà en question dans la consultation de Béatrice Germain. Et il ne s’agit pas tant d’un homme que de la trahison d’une am. J’ai aussi regardé dans mes anciennes consultations, pour voir qui m’aurait fait ce type de prestation, sans que j’en sois vraiment consciente, puisque mon attention n’avait pas été attirée par ce type très particulier d’art prédictif. Et je dois dire que Marie Cardinale m’avait déjà fait ce type de consultation, mais tout en douceur, me préparant au bulldozer qui allait suivre. 

Mes conclusions

J’ai envie de dire à tous ceux qui voient la réalisation des prédictions ne cesser de reculer dans le temps, d’envisager ce type de consultation qui peut peut-être débloquer la situation. Cela change, c’est moins confortable, mais plus utile peut-être qu’une simple divination du futur. À mon avis, ce type de voyances mixtes pourraient bien être l’avenir de la voyance si et seulement si les professionnels qui se lancent dedans ont fait un vrai travail sur eux-mêmes pour ne pas projeter leurs problèmes sur les autres. Au stade où j’en suis dans mes retours et ma réflexion, je n’ai qu’un conseil à vous donner : « faites très attention à la qualité de la personne que vous voulez consulter ». 



Jocelin Morisson au pays des voyants

JOCELIN MORISSON AU PAYS DES ARTS DIVINATOIRES

 La-Voyance-Une-enquete-aux-frontieres-de-l-occulte

L’avant propos de Stephane Alix

« Autour de nous, quantité d’expériences se produisent que nous ne comprenons pas. Ces expériences que nous qualifions d’extraordinaires, voire de surnaturelles (…). Aussi ces expériences extraordinaires suscitent-elles deux formes de réactions opposées : rejet ou fascination. Mais pourquoi n’aurions-nous le choix qu’entre ces deux options ? Ce livre vous présente une autre voie, celle de l’enquête journalistique sérieuse et objective. » Ainsi commence l’avant-propos du livre de Jocelin Morisson écrit par Stéphane Alix.

Jocelin Morisson est un journaliste scientifique, « passionné par les liens entre science et spiritualité » explique sa biographie postée sur INREES. Il a écrit La Voyance, livre publié en 2014, et qui entraîne les lecteurs « dans cette enquête extraordinaire » qu’il a voulu mener, « aux frontières de l’occulte » et « sur les chemins multiples du continent Voyance, si riche et si mystérieux ».

L’introduction

 Jocelin Morisson explique que « la motivation de cet ouvrage est de rapporter des témoignages, des comptes-rendus d’enquêtes, mais aussi des résultats d’expériences scientifiques, qui montrent que la voyance est une réalité incontournable et non une question de croyance ».

Même si la recherche scientifique est, pour le moment incapable d’expliquer les témoignages, pour autant, l’auteur explique qu’il serait « insensé de passer par les pertes et profits ce corpus de récit », d’autant que ces vécus existent depuis des millénaires et dans toutes les cultures.

Si au XXIe siècle, la voyance continue à se pratiquer c’est, selon Jocelin Morisson, qu’elle témoigne « de capacités encore incomprises de la conscience humaine » qui interpellent sur le rapport à l’espace-temps de l’humanité.

C’est dans le deuxième ce livre, que Jocelin Morrisson aborde la question qui traverse ce blog depuis qu’il existe : « comment distinguer les authentiques voyants de ceux qui exploitent sans vergogne cette naïveté autant que les souffrances de personnes fragilisées par l’incertitude et la peur du lendemain ».

Ce livre est constitué de cinq chapitres.

Le premier chapitre donne la parole aux voyants et cherche des lignes de convergence dans le vécu qui les a menés à faire de leur don et de sa découverte un métier. Vous y trouverez le témoignage de Pierre Yonas, ancien enfant de la DDASS et qui s’est retrouvé la rue à 15 ans, sa mère adoptive ne voulant plus le garder. Le dialogue avec Pierre Yonas sert de fil directeur auquel s’agrège des dialogues avec Alexis Tournier qui parle de ses voyages en corps astral, mais aussi avec Maud Kristen, Guy Angéli, et Esméralda Bernard.

Le second chapitre fait un tour d’horizon culturel et civilisationnel autour des pratiques divinatoires pour déterminer des caractéristiques universelles qui permettent à la conscience de fonctionner « au-delà du cerveau ». Y sont abordés l’histoire du tarot dans son usage divinatoire, puis le Yi King, et la découverte qu’il fut pour Jung. Morisson revient ensuite sur les arts divinatoires tels qu’ils se pratiquaient dans les temples antiques en Grèce et ailleurs, par des prêtresses éminemment respectées. Puis, l’auteur aborde les runes et enfin le chamanisme.

Le troisième chapitre étudie la clairvoyance dans d’autres usages que personnels : le remote viewing, dans le cadre de l’espionnage durant la guerre froide, mais aussi dans l’archéologie, et enfin dans la recherche policière de personnes disparues, et enfin comme consulting en entreprise). C’est dans ce chapitre que vous trouverez des indications sur les travaux du SRI (Stanford Psychical Research), organisme dirigé par deux physiciens, travaux qui ont intéressé la CIA et la NSA.

Ceux qui s’intéressent au Remote Viewing trouveront l’extraordinaire histoire de la participation de Pat Price à la libération de Patricia Hearst, petite fille d’un magnat de la presse aux USA, qui fut enlevée le 4 février 1974, par des terroristes « Armée de libération ». Pat Price était un commissaire de police à la retraite qui avait utilisé ses dons paranormaux dans son métier, et qui s’est proposé de participer, avec succès, à l’identification et à la localisation des terroristes.

Le quatrième chapitre aborde le phénomène d’« ouverture du troisième œil » chez de jeunes adolescents ou adultes qui se mettent à voir en transparence les organes des corps par exemple, mais aussi des énergies dans la nature et parfois des êtres subtils. Le cas le plus connu étant celui de la jeune Russe Natasha Demkina, auquel se sont intéressés le très sérieux The Guardian et la chaîne Discovery Channel qui a réalisé sur elle un documentaire. L’auteur connaît personnellement une jeune Française qui a, elle aussi, reçu son don suite à une longue hospitalisation et qui apprend à manipuler son aura pour calmer les douleurs.

Le dernier chapitre rend compte des études statistiques qui portent sur la clairvoyance ainsi que les cas de recherche policière qui attestent de la réalité du phénomène.

La conclusion porte sur le temps et tente de répondre à la question de son existence ou de sa non-existence en mettant en relation les expériences de clairvoyance et les représentations des physiciens de la physique quantique.

Suivent deux annexes qui portent sur les bonnes conduites du consultant

-       La première donne la parole à une psychologue, Patricia Serin

-       La seconde donne la parole à deux voyantes : Maud Kristen et Esméralda Bernard

 

VOICI QUELQUES IDÉES ÉCLAIRANTES DU LIVRE DE JOCELIN MORISSON

L’expérience traumatique est souvent en jeu dans le déclenchement du don de clairvoyance

Une enfance souvent malheureuse (Pierre Yonas, Alexis Didier, Gérard Croiset par exemple) est en jeu dans le destin des plus performants des clairvoyants. Les jeunes clairvoyants qui voient les organes comme aux rayons x découvrent leur don après des séjours longs à l’hôpital.

Beaucoup de voyants que j’ai moi-même interrogés sur le déclenchement de leur don confirment ce qui est à ce propos dans le livre de J. Morisson. Ils m’ont parlé d’un ou de plusieurs deuils très douloureux, souvent liés à la relation parent-enfant, deuil précoce ou deuil d’un enfant unique, comme l’élément déclencheur.

Voici le témoignage de Maud Kristen qui a beaucoup réfléchi à la nature de son don :

« Après en avoir parlé avec des confrères et connaissant leur histoire, il apparaît que ce sont souvent des gens qui ont eu à traverser des épreuves personnelles. Que ce soit dans l’enfance, dans l’environnement familial ou social, des épreuves suffisamment difficiles pour que le canal du langage ne soit plus suffisant pour se repérer. De la même façon que les aveugles développent une ouïe plus fine, les gens qui développent leur sixième sens ont souvent dans l’enfance été plongés dans des situations familiales ou sociales difficiles, voire violentes, et ils sont obligés de développer leur sixième sens pour d’une certaine manière trouver un mode de survie, car ce sixième sens leur donne accès à des informations sur ce qui se passe vraiment. Le sixième sens vient alors comme une défense psychique naturelle pour compenser un milieu où il y a de la violence, ou du mensonge. »

Que voient les voyants ?

Yaguel Didier m’avait dit qu’elle voyait comme des films ultras rapides, des sortes de clips avec des images au rythme accéléré. On retrouve un peu la même idée dans les témoignages des voyants interrogés par Jocelin Morisson, mais avec des nuances. 

Yolande de Châtelet reprend l’idée du film, mais sans la notion d’accélération. Voir en clairvoyance le futur, pour elle, c’est arriver dans un film en train de se dérouler.

Maud Kristen parle de « mémoire du futur », elle capte des images du futur comme nous nous souvenons du passé.

Comment le futur peut-il être décrit alors qu’il n’existe pas ?

D’abord, contrairement à ce qu’on croit souvent, le futur est déjà en partie écrit. Si je suis un alcoolique, j’ai un futur assuré ou quasiment assuré : la cirrhose du foie. Tout notre passé et notre présent se lancent vers un futur qui, s’il n’est pas complètement écrit, l’est déjà en grande partie.

Pierre Yonas affirme en outre que « les grandes lignes sont déjà écrites », autrement dit, que l’âme humaine choisit son destin avant de s’incarner. Ce qui est entre ses mains, c’est la façon dont elle va vivre ce destin. Mais elle peut aussi suivre des chemins parallèles plus ou moins laissés entre ses mains du fait du libre arbitre.

La question est donc moins de savoir comment font les voyants pour capter des images d’un futur qui n’existe pas, mais pourquoi ils arrivent à capter des images d’un futur qui est déjà en partie écrit. Car c’est ce futur qui est déjà écrit que les voyants captent. Où et comment sont les seules vraies questions.

Où existent ces images que les voyants captent du futur ?

Pour Alexis Tournier, les images des voyants existent dans une dimension de la réalité qui se trouve « hors de l’espace-temps » et qui serait comme une « matrice » ou une « conscience globale » où les voyants iraient chercher l’information.

C’est ce que le physicien D. Böhm appelle « l’ordre implié » ou « implicite » et « divin » où l’être un, contient tout, ce qui exista, ce qui existera, pou même ce qui restera potentiel.

David Bohm oppose l’ordre implié à l’ordre explié (ou explicite) qui correspond à l’existence, ce qui se voit dans ce que nous appelons la réalité.

Le libre arbitre existe-t-il ?

D’abord, tout le monde ne croit pas à l’existence du libre arbitre. Pour Spinoza par exemple, nous sommes entièrement déterminés, d’une part par notre nature propre, qui n’est autre que l’étincelle divine qui est en chacun, puisque le spinozisme est un panthéisme. Et d’autre part, nous sommes déterminés horizontalement par le déterminisme causal, et on dirait maintenant, un déterminisme à la fois génétique, sociologique, et psychologique.

D’autres, comme le physicien Philippe Guillemant, croient non seulement au libre arbitre c’est-à-dire que chacun a le choix, au moment présent, entre plusieurs actions, mais aussi qu’il existe une autodétermination par notre imagination qui crée, dans le futur, une sorte d’attraction qui nous tire vers elle, et qui a autant de force que le passé nous pousse dans un sens.  

Ainsi pour Spinoza, que l’alcoolique dont parlions tout à l’heure meurt d’une cirrhose ou qu’il guérisse ne relève pas d’un choix, mais d’une causalité à la fois intérieure et extérieure (il a des ressources intérieures, il rencontre ou pas un thérapeute exceptionnel qui l’emmène vers la guérison, il a une famille persécutante qu’il n’arrive à fuir que dans l’alcool…).

En revanche pour Philippe Guillemant, si l’alcoolique n’arrive pas à sortir de son addiction parce que le poids du passé est terrible, l’hypnose par exemple qui oriente son esprit vers la création d’un autre destin va générer une image de la guérison qui sera un contrepoids à la causalité du passé et va l’aider à sortir de l’alcoolisme.

D’où l’importance des techniques de visualisation ou d’hypnose qui travaillent à créer un autre futur par l’imagination.

La difficulté principale que rencontrent les voyants, et particulièrement les débutants

Ce n’est pas facile pour eux de toujours bien distinguer entre l’intuition et ce que nos sens perçoivent et que notre intelligence déduit à partir de ce qui est perçu et ce serait une des raisons qui expliqueraient bon nombre d’erreurs dans les prédictions ou actes de clairvoyance.

« Il faut constamment faire le tri entre les informations véritablement intuitives et celles qui résultent d’une déduction logique » affirme ainsi Alexis Tournier qui forme ses élèves à ce tri.

Les voyants doivent donc avoir acquis avant de proposer leurs services, des techniques pour se déconnecter de l’approche « normale » du réel.

Les études statistiques montrent qu’aucun voyant, aussi doué soit-il, donne des informations fiables à 100% et dans 100% des cas

Jocelin Morisson donne l’exemple d’un clairvoyant très connu et extrêmement doué, mais qui ne l’a pas été dans toutes les affaires où il mettait en exercice son don, toujours de manière gratuite : le néerlandais Gérard Croiset, dont le cas a été étudié de très près par le Pr Wilhelm Tenhaeff de l’Université d’Utrecht, a ainsi collaboré de nombreuses fois avec la police, annonçant souvent la mort d’enfants enlevés aux parents qui pouvaient de ce fait faire leur deuil. Sollicité en 1978 par Interpol pour aider à localiser Aldo Moro enlevé par les Brigades rouges, malheureusement tué presque immédiatement. Mais, quand il fut sollicité dans une affaire d’enlèvement se passant en Australie, Gérald Croiset connut un échec cuisant.

Jocelin Morisson nous rappelle que la voyance est un art, et comme tout art, il a des fluctuations dans son exercice.

À quel rythme faut-il consulter ?

Personnellement, du fait aussi que je tiens ce blog, je consulte actuellement un voyant par mois, mais parfois plus. Ce n’est pas du tout conseillé d’après les voyants qui donnent leurs conseils dans le livre de Morisson.

Tous les voyants interrogés disent que la voyance crée une dépendance, particulièrement sur les audiotels où la consultation est instantanée et répond souvent à une pulsion.

Il faut donc apprendre à bien consulter, c’est-à-dire à limiter sa consommation d’informations par voyance interposée pour éviter l’addiction.

Les conseils de la psychologue et des voyants pour une bonne consultation

Se fier au bouche-à-oreille pour sélectionner un voyant (d’où l’intérêt de ce blog où un travail de sélection en amont est très sérieusement entrepris avant qu’un voyant soit recommandé).

Pour éviter que le voyant dérive sur des déductions logiques, il faut s’abstenir de lui donner des informations, rester le plus vague possible ou le plus général possible quand il vous pose des questions. Pour les mêmes raisons, mais aussi pour respecter la concentration du voyant, il faut s’abstenir de l’interrompre ou rompre le silence qui lui permet d’aller chercher les informations.

Le prix de la consultation doit rester raisonnable (c’est le conseil de la psy, pas de Maud Kristen !!!).

La consultation peut révéler des choses gênantes d’où la question qu’on doit se poser avant de consulter : est-ce que je veux vraiment connaître la vérité ?

Si ce que je désire c’est être conforté dans mes désirs, il faut s’abstenir de consulter, car ce désir risque d’être capté et la voyance risque, alors, de vous renvoyer à lui, dans une consultation inutile, car complaisante.

Ce qui signifie que le désir du consultant est partie prenante dans la qualité de la consultation, pas à 100% bien sûr, mais en partie.

Les voyants pensent qu’une ou deux consultations par an maximum sont déjà suffisantes.

Voici une interview de Jocelin Morisson par Lilou Macé :

https://www.youtube.com/watch?v=1517CiEb2u0

 



Vladimir Poutine et la mi août 2022

Poutine

VLADIMIR POUTINE ET LES TRANSITS ASTRAUX EN AOÛT 2022

Un transit Uranus-Mars au carré du Pluton natal

Un transit de Saturne en opposition au Pluton natal

Une pleine Lune sur l’opposition

Depuis que Russie a envahi l’Ukraine, je regarde les thèmes astraux des plus importantes personnalités politiques du monde et bien sûr celui de Vladimir Poutine dont  je surveille les transits. J’avais vu qu’en mai 2022, un transit très inquiétant pouvait jouer un rôle : la planète Pluton du thème de M. Poutine se trouve sur le M.C. c’est-à-dire sur le plus haut point du thème, ce qui correspond à la position sociale, et elle connaît un carré avec Mars et Uranus, et une opposition durable avec Saturne. 

La pleine Lune du 12 août 2022

Le mercredi 10 août, la Lune venait, en transit, renforcer le Saturne en transit et en opposition à Pluton natal de M. Poutine, et le 15 août, le Soleil vient se poser sur le Pluton natal, et le 12 août, au milieu, on a une Pleine Lune qui active cette opposition Pluton natal- Saturne en transit. Et c’est d’autant plus inquiétant, que cette Pleine Lune forme un carré à la conjonction Uranus-Mars. 

La planète Neptune adoucit un peu les choses cependant, car elle forme un sextile à la conjonction Mars-Uranus. 

L’interprétation

L’astrologie sait dater, mais elle a du mal avec la précision des interprétations. Elle peut seulement dire qu’on passe une période dangereuse, que P. Poutine peut rencontrer une opposition puissante, mais il peut aussi franchement déraper. 

Il se trouve qu’avoir Pluton au MC, que renforce l’Ascendant Scorpion, puisque le Scorpion a pour maître Pluton, c’est être un Scorpion au carré, avec tous les défauts et les qualités aussi de ce signe : intransigeance, passion, intuition psychologique fine et percutante, franchise souvent blessante, et en même temps, cache son jeu, obsessions, caractère explosif dans son besoin de révélation de ce qui est caché. Ambition, n’a pas peur de franchir des lignes rouges, aime le risque, charismatique, mystérieux, puissance créative… 

Pluton c’est aussi la planète de l’atome, de la bombe atomique, des centrales  atomiques, des radiations atomiques etc. 

Saturne, la planète des épreuves, des oppositions, de la restriction, s’oppose en transit à Pluton. J’interprète cela du côté de la résistance ukrainienne et du soutien que celle-ci reçoit, ainsi que du côté des sanctions économiques que la Russie de Poutine subit. 

Hélas, le carré d’Uranus-Mars en Transit sur Pluton natal me fait peur. Uranus s’exprime dans des mouvements incontrôlés visant à se libérer des contraintes. C’est aussi l’uranium. Mars, vous le savez, c’est le Dieu de la guerre. Le fait que la Pleine Lune qui implique une opposition Soleil-Lune couvre l’opposition Pluton natal-Saturne transit et fasse un carré à Uranus-Mars en transit, exaspère les choses.

La centrale de Zaporijjia est-elle en jeu ? Il faut bien reconnaître qu’on est en train de frôler la catastrophe. Ceci dit, ce thème est très relativisé sur la toile, car pour beaucoup d’astrologues, Vladimir Poutine a certainement faussé ses données de naissance. 

 

 



Atout XXI-Le Monde

Le Monde

Atout XXI

Intégration, Unité

Humanité divine et intégrative

Bonheur et Paix pour la Terre entière

Exultation de l’univers

Le Monde 

Le Monde contient en lui la totalité du monde, comme l’affirme son nom. Et en tant qu’Atout final du Tarot, il contient la totalité du Tarot, sachant que le Tarot est lui-même une image de l’aventure humaine. Ainsi, quatre personnages symboliques encadrent la mandorle où se tient la danseuse du Monde et ces quatre personnages représentent les quatre Niveaux du Tarot. Ces derniers se situent aussi dans le Nombre de cet Atout : XXI qui se compose de quatre V, placés deux par deux, dans une relation où leur pointe se rejoignent. Ainsi, chaque X renvoie à deux univers complets : la Terre pour le premier X et le Ciel pour le second, et chacun d’eux se décompose lui-même en deux V, deux Calices, où fut recueilli l’essence des éléments propre à chacun des Niveaux : élément Terre pour le premier V tourné vers le bas correspondant au premier Niveau du Tarot, symbolisé par la Vache sacrée ; élément Feu pour le second V tourné vers le haut correspondant au second Niveau du Tarot, symbolisé par le Lion sacré ; élément Air pour le troisième V tourné vers le bas et correspondant au troisième Niveau du Tarot  et que symbolise l’Aigle; et enfin élément Eau pour le quatrième V tourné vers le haut et correspondant au quatrième Niveau du tarot, représenté par l’ange à gauche du Monde.

vache sacréeLa Vache, animal féminin et terrien, renvoie aux Deniers et au premier Niveau du Tarot qui sont liés à l’élément Terre, qui est sec, féminin et froid. Elle parle de la maîtrise de la réalité matérielle et de sa générosité. La Vache est en effet l’animal qui incarne la Mère divine dans sa matérialité, elle est la nourrice de l’humanité, celle qui donne son lait aux petits humains. Elle est la matière nourricière sans laquelle aucun corps, aucune incarnation n’est possible. D’où cette couleur chair qui est la sienne. Or, cet animal fortement terrien qu’est La Vache est représenté, dans l’Atout XXI, comme étant ailée : la matière n’est plus un poids qui tire vers le bas. Elle est remplie de lumière, devenue vase sacré recueillant les émanations du Ciel.

Lion mur du temple d'IshtarLe Lion, animal masculin et solaire, renvoie aux Bâtons et au second Niveau du Tarot qui sont liés à l’élément Feu, lui-même sec, masculin et chaud. Le Lion parle de la puissance et de la générosité d’une activité humaine engagé dans le monde sociétal. Il est l’animal qui incarne le Père divin dans sa créativité et son inventivité. Il est le feu qui protège, éclaire, transforme la matière pour l’humaniser et la mettre au service de l’humanité. C’est un lion ailé et qui n’a donc plus rien de la violence, de la tyrannie et du danger qu’un lion simplement terrestre recèle. Il possède en effet l’auréole de la sainteté.

L'aigle-JeanL’Aigle, animal masculin et aérien, renvoie aux Epées et au troisième Niveau du Tarot qui sont liés à l’élément Air, lui-même humide, masculin et chaud. L’Aigle qui s’élève dans le Ciel et qui, seul, peut regarder le Soleil sans en avoir les yeux brûlé, l’Aigle qui possède un regard perçant symbolise l’intelligence humaine et son aptitude à voir la réalité telle qu’elle est. C’est le temps de la conscience issue des épreuves et des grandes vertus qu’il incarne. Cet Aigle n’est pas seulement royal et perspicace, il est auréolé parce que son intelligence n’est pas au service d’une rationalité coupée de toute spiritualité, mais au contraire est placée sur le cœur.

Ange-femmeL’Ange enfin, être suprahumain, être céleste, renvoie aux Coupes et au quatrième Niveau du Tarot qui sont liés à l’élément Eau, lui-même humide, féminin et froid. Cet ange est féminin en tant qu’il réceptionne et fructifie les essences du Ciel pour les verser sur la Terre. Son visage est de chair, et ses cheveux d’or. Son être n’est pas que céleste. Il est relié à la Terre par la danseuse au centre de la mandorle.

Et bien sûr, il y a un cinquième personnage, car s’il y a quatre Niveaux et quatre Couleurs dans le Tarot, il y a aussi cinq Verticales. Il fallait donc bien qu’un cinquième personnage apparaisse sur la Carte du Monde. Mais, pour lier ce cinquième personnage aux autres, et comprendre en quoi consiste sa royauté, il faut revenir à la Structure de cet Atout.

Nous voyons un mouvement dans cet Atout, un mouvement qui nous a été révélé par La Roue de Fortune, ainsi que par la Structure du Tarot : le mouvement de la vie, dans le Tarot, passe du féminin-terre (la Vache) au masculin-feu (le Lion), puis s’élève au masculin-air (l’Aigle) et se dirige ensuite vers le féminin-eau (l’ange). Ce mouvement translate donc en bas de la gauche vers la droite (ou du féminin matériel au masculin matériel), puis du bas vers le haut (du masculin matériel au masculin spirituel), et enfin en haut, de la droite vers la gauche (du masculin spirituel au féminin spirituel). Cette demi-spirale ne mène pas à revenir à la Terre. Il ne s’agit pas d’un Cercle. Le mouvement a un aboutissement. La haute spiritualité des Coupes qui recueillent les Bénédictions du Ciel.

Cette demi-spirale représente le mouvement naturel de la vie qui va du matérialisme à la vie spirituelle, en passant par des incarnations sexuées qui situe le féminin aux extrêmes et le masculin au cœur. Or, précisément, c’est une femme qui se trouve au cœur de l’Atout XXI, comme c’était déjà le cas dans l’Atout XI. La plénitude est féminine, et cette danseuse en outre représente l’humanité entière.

Mais, pour passer du cadre de l’Atout XXI au centre, et des personnages du cadre, à la Danseuse du centre, il faut croiser ces personnages du cadre. Ainsi, ceux parmi eux qui doivent absolument se connecter, sont précisément ceux qui sont le moins naturellement connectés : la Vache et l’Aigle (Terre-matérielle et Air-spirituel) ainsi que l’Ange et le Lion (Eau-spirituelle et Feu-matériel). C’est ce croisement qui fait émerger l’Individualité sainte et joyeuse qu’est la Danseuse cosmique au centre de la Carte.

Ce croisement apparaît très clairement si on regarde les Atouts du Tarot dans leur ensemble. On voit alors, à travers les Niveaux et les nombres des Atouts, ce croisement a lieu. Ainsi, les Niveaux I et III, ainsi que II et IV portent les mêmes nombres : I et XI, II et XII, III et XIII, IV et XIV, V et XV, puis VI et XVI, VII et VII, VIII et XVIII, VIIII et XVIIII, X et XX.

Verticale des IIIPour prendre un exemple et un seul, car ce n’est pas le lieu ici de tout expliquer, s’il y a une proximité et une complémentarité évidente entre L’Impératrice et La Justice (Atouts III et VIII dans une proximité de situation dans la Structure du Tarot), deux femmes investies de manière centrale dans les deux communautés les plus importantes pour l’être humain : la maison et la société, tout comme entre L’Impératrice et La Lune (qui ont pour lien leur féminité, dans l’ordre de l’humain et du sacré), c’est néanmoins avec L’Atout XIII et la mort que L’Impératrice doit trouver à dépasser l’opposition qui les lie (entre celle qui donne la vie et celle qui l’ôte), afin que L’Impératrice sache bien qu’en donnant la vie, elle fait aussi le don de la mort, et que la mort de son côté sache bien que son don n’a de sens que pour un renouvellement de la vie et dans l’amour maternel. Tel est le message du Monde, Aboutissement du Tarot et sa clé. La connaissance d’une telle clé permettrait, seule, de faire naître à elle-même l’Humanité Royale, Gardienne de la Terre et Protectrice de la biosphère, Danseuse réplique et servante du Divin. Il en est bien sûr de même pour le lien entre les deux autres Atouts les plus opposés de la 3e Verticale : La Justice et La Lune qui portent, dans leur féminité même, le dépassement de l’opposition entre la Raison et l’Intuition. 

 

tombe-du-christParlons maintenant de cette Danseuse. Sa posture fut très longtemps mystérieuse et obscure dans son origine. Ce n’est que depuis cette année, depuis 2016, et l’ouverture du Tombeau du Christ, que nous avons confirmation d’une hypothèse souvent émise : il y a un lien intrinsèque entre Jésus de Nazareth et la Danseuse, et plus exactement entre le Christ triomphant et la Danseuse du Tarot. Regardez ce bas relief qui se trouve au-dessus du Caveau du Saint Sépulcre. Personne ne peut douter que ce bas relief a directement inspiré les inventeurs du Tarot. Une mandorle, ce qui est fréquent autour du Christ, mais la Danse du Christ est bien singulière, on ne la trouve, à ma connaissance, nulle part ailleurs. Et remarquez encore le ruban qui entoure le corps du Christ. C’est le même drapé qui enveloppe la Danseuse du Tarot. On ne peut douter du message des inventeurs du Tarot : c’est bien l’âme christique qui est promise à la fin du Temps. 

Le Monde-DanseuseLa danse, c’est le mouvement à la fois libre, esthétique, rythmé, et qui fait disparaître la pesanteur. La danse, c’est la matière qui entre dans la grâce. Selon l’analyse des rêves éveillés et G. Romey, la danse est le symbole de l’imaginaire universel qui conduit à l’affranchissement des limites spatiales, sans que jamais le danseur se perde dans la démesure. Toujours la danse est circulaire, c’est une ronde qui inclut toute personne et toute réalité. C’est la représentation même du Soi selon Jung : l’individualité réalisée dans son unicité parfaite. C’est un acte de foi en la vie, en son devenir, dans le lien entre son destin et celui du reste du monde. La danse est féminine. C’est l’anima qui est toujours en question dans les rêves où la danse est centrale. Et cette anima n’est autre que le Féminin sacré. Voilà pourquoi, c’est une femme qui est représentée dans l’Atout XXI et non le Christ, premier membre seulement de cette Humanité royale qu’elle représente. Le Monde, c’est l’humanité entièrement transfigurée, le but même de Jésus de Nazareth et de son enseignement. 

A la lecture du premier Niveau du Tarot, Le Monde renvoie aux familles très unies, à la naissance d’un enfant, souvent une fille, à la maisonnée dans son ensemble, personnes et animaux, aux fêtes de famille, à la famille recomposée et heureuse, de succès dans les examens etc. Cette Carte parle d’intégration parfaite de chaque partie de soi dans une unité positive : santé physique et mentale. 

A la lecture du second Niveau du Tarot, cet Atout XXI parle d’entreprises de grande envergure, souvent en relation avec l’étranger, de relations internationales, de très bonne entente collégiale, etc.

A la lecture du troisième Niveau du Tarot, Le Monde a deux significations opposées : soit cette Carte parle d’un excès d’intégration et d’unité (de totalitarisme par exemple) soit d’un manque total d’intégration, le fait d’être rejeté de tous, particulièrement avec la présence du Mat. On peut avoir le monde entier contre soi avec une telle Carte en opposition. C’est la fin de cette belle unité alors que cette Carte représente. Ou bien, à l’inverse, une unité oppressive, le contrôle excessif de chacun des membres par les autres. 

Dame de tous les peuplesA la lecture du quatrième Niveau, cet Atout XXI est celui de l’au-delà de la fin des temps. Il s’agit de l’éternité heureuse, non pas dans l’au-delà, mais dans ce monde même.

C’est l’unification d’un monde qui fait place aux contradictions pour en sublimer une unité supérieure.

C’est bien sûr la personne du Christ qui est là en jeu, mais avec la Danseuse, c’est aussi la Déesse mère, l’expression du féminin sacré, Amante et miroir concret du Divin dans sa Créativité abstraite.

Pour finir, voici la prophétie faite par la Dame de tous les Peuples à Ida Peerdeman : « Les êtres humains de tous les pays finiront bien par ne faire qu’un! »  Et ils ne seront qu’un que quand ils auront les yeux orientés vers la croix. 

A cette fin, Ida vit que la Dame manifestait sa Royauté sur le Monde : « la Dame reprit: « Désormais, tous les peuples me diront bienheureuse. La Dame de tous les Peuples désire l’unité dans le Saint Esprit. Le monde est enveloppé d’un faux esprit, de Satan. Quand le dogme, le dernier dogme de l’histoire mariale aura été proclamé, la Dame de tous les Peuples donnera la paix, la vraie paix au monde. Il faut cependant que les peuples prient ma prière, avec l’Église. Ils sauront que la Dame est venue en tant que Corédemptrice, Médiatrice et Avocate. » (31 mai 1954)

Voici la prière de Notre Dame de tous les Peuples :

Seigneur Jésus-Christ, Fils du Père,
envoie à présent Ton Esprit sur la terre.
Fais habiter l’Esprit Saint
dans les coeurs de tous les peuples
afin qu’ils soient préservés
de la corruption, des calamités
et de la guerre.
Que la Dame de tous les Peuples,
qui fut un jour Marie,
soit notre Avocate. Amen.

 

 Pour finir, je vous conseille de regarder les vidéos et interview de Nassim Aramayn, un physicien qui harmonise la théorie d’Einstein et celle de Planck. Il annonce l’arrivée prochaine d’une humanité transfigurée par la conscience de ce qu’est l’espace. 



Evolution des prédictions dans différentes consultations avec le même voyant (2)

 

Suite à la demande d’un voyant que je présentais ici et qui préfère rentrer dans l’ombre pour des raisons qui n’appartiennent qu’à  lui, j’ai repris mes notes sur les consultations passées et je voulais vous présenter un cas d’école assez remarquable d’une suite de deux consultations sur le plan professionnel par la même excellente voyante, et de manière très proche dans le temps. Ces deux consultations furent très différentes, voire totalement contradictoires dans l’ambiance qu’elles décrivaient, ce qui fait que j’étais très dubitative sur la valeur possible des deux consultations. Pour moi, à l’époque, l’une était sans doute juste et l’autre non. Et comme la première m’arrangeait, j’ai mis l’autre au placard.

– Première consultation en  mai 2015, Martine m’explique qu’un changement dans l’ordre professionnel arrive. Avec déménagement, et au commencement une période de recul, de redémarrage à zéro. Des amitiés nouvelles devaient alors avoir lieu, deux femmes, avec les cheveux clairs, une avec un fils. Il y aura des conflits sur le plan pro, mais ce sera collectif, avec intervention du syndicat. En ce qui concernait les projets d’écriture, il y aurait au bord de la mer, un déplacement auprès d’un homme plus âgé, et une très belle rencontre. Un homme bien, très protecteur, et qui serait comme un père spirituel.
Et mon enfant devait faire des études artistiques après avoir connu une rupture amoureuse.

–Seconde consultation en septembre 2015, ayant effectivement déménagé, eu ma mutation, j’ai repris une consultation avec Martine pour préciser les choses. Et là c’est une autre chanson qu’elle m’a servie. Elle m’affirma que dans le travail, les choses ne seraient pas simples, que j’aurais un conflit avec une collègue très envieuse, agressive et que j’allais travailler dans une ambiance compliquée. Qu’un homme jouerait un rôle apaisant. Cette période ne serait pas totalement négative, car cet homme reconnaîtrait mon travail. Et que suite à cela, il y aurait un autre poste, qui débloquerait toute la situation et de manière très marquée. Qu’un homme allait jouer un rôle important dans ce sens. Enfin, elle ajouta que sur le plan de l’écriture, un livre mettrait un an à s’écrire, et que ce sera un beau projet, et qu’il se terminerait en septembre 2016.

Les retours à ce jour (septembre 2016) :

Comme je vous le disais, la seconde voyance, trop pessimiste et angoissante, a été immédiatement oubliée par moi. Elle ne me plaisait pas du tout, y compris quand elle parlait de l’écriture d’une œuvre en un an ce qui me semblait vraiment long (j’avais un projet qui me semblait alors bien avancé). 

J’ai fait ce qu’on appelle un acte manqué : j’ai littéralement planqué la feuille de mes notes dans un vieux cahier de voyance. Je ne me souvenais que de la voyance faite en mai 2015, que je relisais de temps en temps, épatée par la vérité qu’elle recelait, puis déçue par l’évolution des choses.

Et puis, suite à quelques recherches à l’occasion de cette demande de ce voyant voulant entrer dans l’ombre… Je tombe sur cette voyance de septembre 2015, d’il y a donc exactement un an, que j’avais totalement oubliée, mais à la lecture de laquelle, je fus éberluée de tout ce qui avait été vu par Martine. Loin d’avoir été contradictoire avec la première voyance, ce que j’avais cru sur le coup, elle disait autre chose… et d’autres vérités… tout ou presque a été vrai dans les deux voyances, mais à des temps différents.

Ainsi, je suis arrivée sur un poste où il m’a fallu, effectivement tout reprendre à zéro. J’ai été en charge d’un travail qui m’a mise en relation avec deux collègues fort sympathiques. Deux femmes de mon âge, deux blondes, l’une avec une grande fille, l’autre avec trois garçons jeunes adultes ou grands adolescents. J’étais alternativement proche de l’une puis de l’autre… Et on se voyait ailleurs que dans le cadre professionnel… Mon enfant s’est bien tourné vers l’art. Il avait bien connu une rupture avant le déménagement. 

Mais…  à un moment donné, je me suis trouvée seule avec l’une de mes deux collègues, qui a fait montre d’un autoritarisme invraisemblable vu la situation. Le chef a eu des paroles apaisantes. Mais l’ambiance fut très dure. Et c’est vrai que j’ai eu une promotion dans cette période, grâce au chef qui a clairement manifesté qu’il appréciait mon travail.

Et j’ai bien écrit un livre, dont l’écriture a duré exactement un an. Je viens de le finir, hormis la conclusion. Et si ce fut si long, contre toutes mes propres prévisions, c’est parce qu’à la moitié de l’année, j’ai complètement changé d’optique, et j’ai dû tout réécrire, dans une nouvelle direction, imprévisible au départ.

Pour la suite, nous en sommes encore aux prédictions. Ainsi, pour le moment je suis toujours sur le même boulot pas très marrant, maintenant que je connais le vrai visage de ma collègue, mais plusieurs voyants m’ont prédit un autre poste avec l’aide d’un homme qui joue un rôle important pour m’aider à l’obtenir, et tous parlent d’un « changement du tout au tout », c’est-à-dire d’un travail beaucoup plus adapté à mes compétences et avec un milieu, lui aussi, adapté à mon type de fonctionnement. Donc, attendons la suite pour terminer la validité de la fin de la deuxième voyance. 

Conclusion :

Dans cet exemple, nous voyons que Martine n’a pas cherché à répéter la voyance qu’elle avait déjà donnée. Par chance, elle ne devait pas s’en souvenir… Car je l’avais déjà vu répéter, dans le passé, avec systématique, ce qu’elle avait déjà dit avant. Et je le regrettais car j’avais l’impression de payer pour rien les deuxième ou troisième consultations. Et je ne suis pas la seule à avoir eu cette impression à son sujet, et pour combien d’autres voyants.

Deux honnêtes consultations de voyance furent ainsi engagées dans un temps proches, contradictoires dans le type d’ambiance décrit, et qui furent l’une et l’autre…  de très bonnes voyances. Elles ont simplement saisi deux moments différents et des choses différentes. Là ces moments se suivaient chronologiquement dans l’ordre chronologique des consultations. La seule erreur nette de Martine fut sur la nature du conflit qu’elle avait vu dans la consultation de mai 2015 : elle n’a pas compris, et c’est heureux dans un sens, que le conflit qu’elle prévoyait serait lié à l’une des deux « amies » qu’elle avait citées. C’est heureux, car cela m’aurait empoisonné cette longue partie de l’année par une méfiance prématurée et une inquiétude inutile. Et elle ne l’a pas vu, parce que le début de sa voyance le lui interdisait. Elle a donc cru à un conflit collectif. Ce ne fut pas le cas.

L’évolution des voyances d’un même voyant, quand celui-ci est reconnu comme sérieux, ne signifie qu’une chose : il a saisi des images différentes. Parfois disant des vérités différentes pour des temps différents, parfois l’une étant juste l’autre fausse. Tout voyant honnête doit donc dire ce qu’il voit, même s’il se souvient avoir dit autre chose dans une consultation préalable. Parce que c’est ce que l’on lui donne à transmettre. Il faut donc considérer chaque consultation comme totalement neuve.

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ATTENTION,



Déontologie du consultant face à l’exigence du paiement en liquide

 

Bonjour à tous,

Aujourd’hui se pose à moi la question d’une nécessaire déontologie du consultant : faut-il refuser le paiement d’une consultation en liquide quand ce type de paiement est exigé ? Pour comprendre pourquoi je me pose cette question, je vous propose de vous raconter le contexte de son émergence au sein de mes consultations auprès des voyants.

Une sympathique lectrice m’avait demandé ce que je pensais d’un voyant dont j’ignorais tout. J’ai fait quelques recherches, et j’ai vu son nom et pas mal de retours positifs sur un site de retours de voyance (Clair-voyant.com), un site assez productif, et qui fait des top-voyants tous les ans. Ce voyant était premier pour l’année 2016. Mais j’ai eu la curiosité de regarder un peu plus loin dans  les voyants de cette liste. Bonne surprise, me semblait-il, alors, une voyante exerçait dans ma ville et en plus faisait du magnétisme.

J’adore trouver de nouveaux noms de bons voyants parce que je me sens un devoir à l’égard de mes lecteurs qui peuvent éprouver l’envie d’avoir d’autres noms que les quelques que je lui ai présentés. je décide donc de faire une consultation de voyance.

La consultation en elle-même fut plutôt réussie si l’on tient compte des prédictions qui rejoignent celles qu’on m’a déjà faites, et cela malgré le fait que cette prestation est très touffue, et que la prise de note m’a imposé un travail par après pour réécrire les choses en ordre, étant donné que la voyante passait d’un sujet à l’autre, dans n’importe quel ordre, pour y revenir encore et encore, mais là aussi dans le plus complet désordre. Là n’était pas le problème, cependant, ni ce qui m’a choqué.

Étant curieuse de ses pouvoirs de magnétisme dont elle n’avait fait cesse de me parler durant la séance, j’ai voulu aussi prendre, par la suite, un rendez-vous santé, et faire une séance de magnétisme.

La prestataire m’avait demandé 50 euros pour la séance de voyance, ce qui était 10 euros de plus que ce qu’elle proposait sur le site de Clair-voyant.com, mais là n’est pas la question. Elle avait aussi exigé que je paie par paypal, et que la prochaine séance soit payée en liquide. Payer par paypal n’était pas un problème pour moi, ayant l’habitude de ce type de paiement, et appréciant les services offert par cet intermédiaire qui a surtout l’avantage d’offrir des garanties sur ce qui est proposé. Paypal permet en effet de faire une réclamation en cas de fraude de la part du voyant (s’il ne fait pas la consultation par exemple). Mais, et là nous voilà dans ce qui m’a posé problème, dans un premier temps, cette dame m’explique que je dois payer comme si elle était de ma famille, en usant du service paypal d’envoi d’argent à ses proches.

Je suis surprise qu’un prestataire de service exige un paiement qui doit se déguiser en envoi d’argent familial. Mais bon, je ne comprenais pas exactement pourquoi elle insistait sur ce point, même si elle, de son côté, reconnaissait que c’était « pour éviter, à l’une comme à l’autre, de payer les frais paypal » (??? car je n’ai jamais eu de frais paypal avec quelque prestataire que ce soit).

Après réflexion, j’ai trouvé inadmissible cette exigence de la voyante-magnétiseuse d’un envoi du paiement en tant qu’envoi privé ou en tant qu’argent liquide. Il est normal qu’un service soit facturé, les siens le sont, donc, le service paypal doit l’être aussi. Je ne sais pas quel est son chiffre d’affaires par mois, mais si l’on prend le tarif le plus élevé (correspondant au plus petit chiffre d’affaire), elle aurait payé, d’après mes calculs, exactement 1 euro 95.

Or c’est exactement ce qu’en réalité, j’ai payé moi, comme je l’ai découvert par la suite, en découvrant cette somme en frais bancaire.

D’abord, j’ai été un peu scandalisée qu’une personne qui reçoit chez elle, qui n’a aucun frais, qui dit être auto-entrepreneur, prenne 50 euros pour une voyance en refusant, de surcroit d’avoir 1 euros 95 de frais paypal et les fait payer à sa clientèle, en lui ayant affirmé qu’elle n’aurait aucun frais. Mais ce n’était pas le pire à mes yeux.

Je me suis surtout demandé si cette personne qui, apprenant que j’habitais près de chez elle, m’a dit en insistant (en m’envoyant ensuite un sms à ce sujet, pour insister encore) qu’il fallait que je la paie en liquide, n’était tout simplement pas en train de frauder le fisc.

Que faire dans ces conditions ? Faut-il accepter de consulter un voyant qui, malgré ses explications (elle aurait eu, dans le passé, des chèques en bois…), me semble être quelqu’un qui travaille au noir. Avons-nous le droit de le faire ? Quels sont les risques pour un consultant ? Peut-on, même dans le cas où l’on ne risque rien, fermer les yeux sur un prestataire qui refuse de contribuer aux besoins normaux du fonctionnement d’une société et d’un État social qui par ailleurs lui permettent de vivre correctement parce que précisément certains paient leurs impôts (avec des écoles pour ses enfants, des hôpitaux pour ses maladies, etc.)  ?
Voici les questions qui m’ont tellement tracassée, le temps où j’étais en consultation pour magnétisme, que je n’ai pas pu rester. J’ai eu le sentiment d’un gros abus de sa part.

D’autant que j’étais par terre, cette personne n’ayant même pas investi dans une table de soin, se contentant de mettre une couverture sur le sol, ce qui m’a laissée tout ankylosée. 
Je suis donc partie, mettant fin à la séance prématurément, la réglant quand même en liquide pour ne pas avoir d’histoires, mais décidant de ne jamais plus accepter de telles exigences.
Ou bien le voyant ou le magnétiseur paiera ses frais paypal  - ce que font la majorité des prestataires —  Ou bien je ne viendrai pas chez eux.

Mais surtout, jamais plus je n’enverrai d’argent pour une consultation sans que soit bien clairement indiqué que j’ai eu une prestation.
D’autant que Paypal contacté depuis, m’a dit que le versement à un proche ne donne aucun moyen de contester un paiement. Or cette contestation est un des droits de tout consultant.
Nous avons vu, en effet, le cas d’une très bonne voyante, qui n’honorait pas certains de ses rendez-vous, et sans preuve, les clients ne pouvaient pas se faire rembourser. Or, ceux qui ont payé par paypal dans des conditions normales ont eu droit à ce remboursement. Je me dis qu’heureusement cette personne pas très honnête n’a pas eu l’idée d’exiger un paiement par envoi aux proches.

C’est donc à mes risques et périls que j’ai payé cette consultation. Et avec le sentiment amer que cette personne n’était pas du tout une citoyenne honorable.

Et vous, avez-vous vécu ce type d’expérience ??? Qu’avez-vous fait ? Qu’auriez-vous fait ? Je sais, moi, en tout cas ce que je ne ferai plus, ce que je vous invite à ne JAMAIS faire : accepter de faire une consultation avec un voyant qui exige un paiement en liquide ou un envoi paypal aux prochees.



Les plateformes et l’application de la loi du 6 janvier 1978 modifiée

Un droit à l’oubli numérique a été décidé à plusieurs niveaux entre l’Europe et la France. Chez nous et désormais, le site où est présente l’information dispose d’un délai légal de deux mois pour répondre à la demande de toute personne afin que soit effacée toute information, y compris bancaire, concernant le plaignant dès lors qu’il en fait la demande explicite.

En effet, en vertu des articles 34 à 38 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, toute personne physique peut en effet exiger que les données à caractère personnel soient rectifiées, complétées, mises à jour, verrouillées et même effacées.

Ayant décidé de fermer complètement mon compte sur une des plateformes où je consultais des voyants, et forte de cette information, j’ai écrit il y a quelque temps pour demander l’effacement de toute information me concernant, y compris les informations commerciales.

Mon compte n’a été, en réalité, effacé que superficiellement. Voici en effet ce que je lis quand je cherche à me connecter avec mes anciens identifiants : « Votre compte est suspendu »

La suspension d’un compte implique que le compte continue à exister. Manifestement les propriétaires de la plateforme pensent que le client va revenir et ils n’entendent pas risquer de perdre les 10mn de consultation offerte aux nouveaux consultants.

C’est d’autant plus inadmissible, que la loi protège les sites contre une fréquence trop rapprochée de demandes d’oubli. Cela signifie que la plateforme en question pourrait « perdre » au pire, une consultation de 10 mn par an ou tous les deux ans.

Une telle ladrerie n’est pas à l’honneur de la plateforme en question dont la réaction dans cette affaire me confirme combien j’ai raison de ne plus vouloir en faire usage. C’est en effet la seule plateforme que j’ai essayée qui n’offre aucune consultation gratuite à aucun moment dans l’année, ne sachant pas fidéliser correctement sa clientèle. Cette plateforme a bien d’autres défauts dont je ne parlerai pas ici, ayant résolument décidé de ne présenter que les prestations satisfaisantes.

Cette plateforme semble, en outre, ignorer qu’après un délai de deux mois, suite à ma demande, je peux contacter la CNIL afin qu’elle œuvre à forcer la plateforme à obéir à la loi. Cela n’ira pas, en outre, sans une punition financière qui peut aller jusqu’à 150 000 euros selon mes informations.

 

Liliblue

 

 

 

 



Exagérations, amplifications et voyance

11nov2001Nous avons la chance, en France, d’avoir l’une des meilleures voyantes du monde, Maud Kristen, qui s’est prêtée à de multiples expériences scientifiques pour prouver l’existence d’aptitudes paranormales de télépathie et de voyance.

En 1992, interrogée par une journaliste de Marie-Claire, elle a fait des prédictions mondiales pour les trois décennies à venir (et qu’on peut retrouver sur son blog : www.maudkristen.com)

Voici, par exemple ce qu’elle disait :

« Les sociétés de type américaines vont vers une issue dramatique… Pourquoi je vous le dis avec autant d’assurance ? Parce qu’il y a 5 ans, un ami qui rentrait des États Unis, me montre une photo de lui sur fond de Building. Je sors de la pièce pour faire du thé, et, lorsque je reviens, je regarde à nouveau cette photo et vois la même image avec des buildings effondrés, tous détruits… » (…)

On devrait avoir peur de l’Asie. L’autre jour, j’étais dans le métro et à côté de moi il y avait un jeune Asiatique. Je lisais et j’ai été interpellée par ses vibrations. J’ai senti à quel point il était déterminé, à quel point sa pensée était linéaire et guerrière. (…)

Et le Japon ? (… ) Ça va très mal pour eux. Ils vont se faire hara-kiri. (…)

L’Afrique ? Je pense qu’ils vont être complètement décimés, les malheureux. Un continent sauvage, j’en ai peur. Sida, famine, catastrophe écologique. «

Certes, le Japon a connu des catastrophes écologiques, en particulier l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima ; et certes, le Japon qui était alors perçu par les USA comme leur plus grand rival, est ensuite entré dans une forme de récession dont ils ne sont pas sortis. Mais en aucun cas les Japonais ne se sont fait hara-kiri, en aucun cas le Japon a été rayé de la carte mondiale.

Et il en est de même pour l’Afrique qui a connu de grands malheurs : le massacre des Tutsi au Rwanda, le développement du sida qui reste extrêmement préoccupant en Afrique, et de même l’Afrique représente sans doute le continent le plus affecté par le réchauffement climatique, mais les Africains ne sont pas “complètement décimés”.

Quant aux pays asiatiques et de manière plus précise à la Chine, il semble qu’il soit devenu un partenaire économique très exigeant, et que les Chinois soient déterminés à obtenir une partie de la richesse mondiale qu’ils ont déjà grandement accumulée, mais la guerre qu’ils opposent aux Occidentaux n’est clairement qu’économique, pour le moment du moins.

Enfin, les USA ont connu ce terrible épisode du 11 septembre 2001 et leur civilisation fondée sur la production et la consommation de masse doit désormais tenir compte des exigences écologiques et s’adapter en conséquence, mais elle ne s’est pas effondrée.

Je trouve que nous avons là un exemple typique de cette exagération et cette amplification que représente toujours l’information de la voyance, dans le pire en ce qui concerne les prédictions mondiales, souvent dans le meilleur en ce qui concerne la vie des individus, mais pas toujours. J’ai personnellement été affolée par certaines prédictions professionnelles qui se sont révélées très amplifiées.

Quand un voyant vous dit : “vous allez rencontrer une femme formidable avec elle vous serez en harmonie comme jamais vous ne l’avez été”, “votre vie va connaître un changement à 180 degrés”, “vous allez publier votre livre qui sera traduit dans plusieurs langues” etc., il est nécessaire de faire un travail de relativisation. Rien n’est jamais simple, rien n’est jamais aussi extraordinaire, ni rien n’est aussi terrible que les voyants vous le disent.

Pourquoi cette exagération ? N’oubliez pas la part d’imagination qu’est dans le travail de la voyance. Qui ne serait pas, émotionnellement engagé, en voyant des buildings s’effondrer ? Forcément Maud Kristen en a conclu à la disparition d’une civilisation.

Dans la réalité, les USA ont été confrontés au terrorisme islamiste et non à la violente colère des pays arabes dans leur ensemble, et ce terrorisme islamiste s’en prend en premier aux populations arabo-musulmanes et aux populations chrétiennes et d’autres confessions religieuses qui se trouvent sur le sol des pays majoritairement musulmans.

La prédiction de Maud Kristen se révèle donc totalement fausse en ce qui concerne cet effondrement des USA, bien que l’image qu’elle ait perçu soit étonnamment juste et confirme si besoin en était l’existence de la capacité humaine à percevoir des images du futur.

Dites-vous qu’il en sera de même pour toute voyance personnelle.

Vérité des images, fausseté des interprétations qui vient de ce que celles-ci se font à la lumière d’un présent et d’un vécu qui ne sont pas ceux du futur et par un type de conscience fortement imaginatif qui tend à l’exagération émotionnelle des informations reçues et à leur traduction par une interprétation empreinte de cette émotion.

 

PS : Pour ceux qui ont besoin de se rassurer, en ce qui concerne un avenir plus lointain, et avec les anciennes prédictions de Maud Kristen voici celles que je trouve les plus intéressantes

« Et la paix dans le monde, c’est pour quand ? (…) Pour ceux qui naissent aujourd’hui . Mais avant, ça va péter partout ! Mais pas la guerre atomique, pas la planète qui explose. Non, pas du tout. Je ne vois pas de guerre atomique ou mondiale , non. Mais on entre pas non plus dans une période de calme. J’ai peur qu’avant cet âge de grâce de la génération qui vient, qui aura à inventer un type de société différente, on connaisse la barbarie. Je redoute une période de barbarie. Même ici, chez nous.(…) Des luttes épouvantables, des combats de rue, une décadence grave…(…)  Pendant dix, quinze ans, je vois une période de creux , ça va péter très fort et après on va remonter. L’an 2000 va être dur, avec des problèmes sociaux, moraux . »

 



Maud Kristen et ses prédictions du 18 juin 2014

Maud-KristenVoici ce  que publie Maud Kristen sur You Tube, le 18 juin 2014  :

https://www.youtube.com/watch?v=2UbPsjuoKvA

 

Je me permets de retranscrire son texte :

Bonjour,

Nous sommes le 18 juin 2014 et vous êtes de plus en plus nombreux à me demander des prédictions.
J’ai longtemps hésité à répondre à cette demande, nous verrons pourquoi, mais aujourd’hui la situation m’y décide, car beaucoup d’entre vous pressentent, à travers les sentiments de pesanteur qui ne les quittent plus, quoi qu’ils entreprennent et quelle que soit leur place, même privilégiée, au sein de la société, que la situation actuelle n’est pas une crise ordinaire mais bien un basculement majeur.

C’est à tous ces plexus en alerte qui me contactent pour en savoir un peu plus que je décide de m’adresser aujourd’hui. Et si ce que j’ai à leur dire ne sera pas en mesure de les rassurer, ils se sentiront peut-être un peu moins isolés lorsque leur entourage les jugera pessimistes.

Soyons bien clairs. Il y a toutes les prédictions que je ne ferai pas. D’abord parce qu’une voyante n’est évidemment pas un prophète, et n’est nullement capable de décrire le futur complet d’un pays ou du monde, en datant les événements dans un ordre chronologique comme dans un livre d’histoire.

Ensuite, parce que depuis plus de 20 ans maintenant, je n’accepte jamais de participer aux prédictions habituelles de voyance, qui contribuent, par leur caractère divertissant, à l’opération de prestidigitation générale destinée à nous éloigner des problèmes essentiels qui maintenant nous menacent.

Il y a dix ans maintenant, à l’occasion du tournage d’un documentaire, j’ai eu l’immense honneur d’être reçue à Dharamsala par l’oracle de Sa Sainteté le Dalaï-Lama, et j’ai découvert comment d’autres cultures intégraient les paroles des oracles à des prises de décision collectives.

Hélas, il n’est un secret pour personne que les politiques consultent à titre personnel des voyants, aucun d’entre eux aujourd’hui — même s’ils pourraient peut-être avouer en privé que le scénario qui va suivre est plausible — ne serait en mesure de prendre la moindre décision pour l’éviter puisque tous sont devenus les obligés d’intérêts financiers supérieurs indifférents au sort du plus grand nombre.

C’est cette tradition tibétaine qui inspire ma démarche et me pousse à livrer à ceux qui se questionnent ce que les hommes d’États, à la différence du Dalaï-Lama, ne peuvent, ou veulent plus savoir, mais qui concerne pourtant la vie de tous.

Il y a un quart de siècle maintenant, en 1992, dans une interview destinée à un journal féminin, j’avais accepté de parler de l’évolution du monde en me basant sur mes ressentis et quelques flashs persistants sur l’avenir de la planète.

Le cadre de cet article était de comparer mes visions avec les analyses d’Alvin Toffler, un des futurologues américains les plus célèbres de notre temps, à travers un match amical.

J’avais donc confié à Hélène Marguerite, du journal Marie-Claire, des visions qui m’étonnaient moi-même, sans savoir qu’elles décriraient les attentats du 11 septembre dix années plus tard. L’histoire a, depuis, confirmé l’essentiel des évolutions mondiales que j’avais pressenties.

En 1994, dans mon livre Fille des étoiles, j’avais également évoqué une explosion gigantesque dans le ciel de New York faisant de nombreux morts, et décrit d’autres scènes catastrophiques touchant cette fois la France, visions qui n’avaient pas manqué d’amuser car nous étions en 1994 et que rien ne laissait présager la situation dans laquelle sera la France aujourd’hui. Or, si ces événements ne se sont pas encore produits en France, je sens que nous entrons, maintenant, dans le cycle qui permettrait leur avènement.

Soyons clairs. Le but de ce communiqué n’est pas de répandre la panique mais d’inviter à chacun de s’organiser progressivement, en ayant le temps nécessaire pour privilégier certains choix plutôt que d’autres, ou, pour ceux qui y aspirent vraiment de programmer sereinement des virages à 180 degrés.

Il n’est pas question de s’affoler ou de baisser les bras, juste d’élargir l’horizon de ces possibles.

Vous l’avez compris, je ne fais pas partie de ceux qui croient que l’homme trouvera toujours une solution aux problèmes écologiques qu’il engendre, ni qu’un Âge d’Or soit déjà en train de se préparer, avec la pensée positive comme seule arme pour repousser les radiations nucléaires de Fukushima et du Japon, qui, si mes rêves, plutôt mes cauchemars devaient s’avérer prémonitoires, devraient plonger Tokyo dans un immense chaos.

Il m’est hélas impossible de dater précisément les visions qui vont suivre, comme n’importe quelles visions d’ailleurs. Les spécialistes de la parapsychologie savent que les flash de voyance, s’ils peuvent avoir une précision chirurgicale, sont comme les morceaux d’un puzzle ou d’un rébus dont la cohérence générale ne se dévoile hélas, clairement, qu’a posteriori.

Mais la fréquence et l’intensité de ceux-ci permet toutefois d’augurer de la nature d’une situation. Des visions récurrentes d’explosions, de foules en colère, d’incendies, et de violences urbaines en France ne peuvent pas présager des manifestations ordinaires.

Une chose est pour moi certaine: les déséquilibres climatiques, écologiques, économiques se succéderont mondialement à un rythme de plus en plus rapproché. Et si la prochaine décennie verra triompher en France, et aujourd’hui sans surprise, les idées nationalistes, nous entrerons dans une crise qui dépassera largement les frontières de l’hexagone et ne pourra être résolue par une politique nationale quels que soient les dirigeants mis en place et leurs promesses.

En France, dans la décennie à venir, un État tout puissant avec sa dette irremboursable s’arrogera le droit de puiser dans les biens des particuliers, restreindra les libertés individuelles, pratiquera une censure de plus en plus grande, y compris sur internet, tout en se montrant incapable d’endiguer durablement un chômage croissant, ni les problèmes sociaux qui en seront la conséquence.

Depuis plusieurs années maintenant, je mets en garde ceux qui me consultent contre des risques de confiscation de leur bien ou l’interdiction d’en disposer comme bon leur semblera dans l’hexagone.

Je sens aussi des risques d’explosion du système financier qui mettront en péril les plus fragiles. Durant ces trois dernières années, j’ai eu de nombreuses visions d’émeutes à Paris, mais aussi dans certaines grandes villes comme Lyon, Marseille, Lille et bien d’autres, qui entraineront une forte répression et la mise en place de méthodes de surveillance qui offenseront, j’en ai peur, tous les principes de la démocratie.

En traversant par hasard certains lieux, comme des hôpitaux, des écoles, j’ai parfois vu des images qui me laissaient craindre une grave dégradation des services publics. Dans d’autres lieux, notamment des gares, et aussi leurs abords, j’ai vu un nombre croissant de sans-logis qui erraient là, sans protection, et sans secours.

Paradoxalement, une France mythique, elle, continuera de vivre dans l’imaginaire des étrangers, qui adoreront toujours la tour Eiffel, nos grands auteurs, nos vins et nos fromages, pendant que l’ensemble de la population sera prisonnière d’une situation qui, si les images qui me traversent devraient s’avérer justes, ne sera pas très éloignée de celle que subit la Grèce aujourd’hui.

Nombreux sont déjà ceux et celles qui à des postes de responsabilité, pressentent ce déclin inéluctable, et devront peut-être, pour la première fois de leur vie, réagir, et se désolidariser d’un système qui détruit les océans, déforeste l’Amazonie, précarise les classes moyennes des pays les plus développés et affame les populations des pays les plus pauvres.

Quelle que soit notre nationalité, notre couleur de peau, notre religion ou notre métier, la majeure partie d’entre nous aspire à la paix, à la sécurité, et à un avenir meilleur pour les enfants que nous avons mis au monde, ainsi qu’à la poursuite des progrès scientifiques et la mise en place des libertés individuelles qui ont transformé la vie des hommes et des femmes en un siècle.

Hélas, il semble que des gouvernances d’irresponsables en aient décidé autrement. Dans les décennies à venir, la désobéissance ne sera plus comme autrefois le fait de quelques uns, mais le gage de notre survie à tous.

Non, il n’y aura ni reprise économique, ni retour en arrière au temps des trente glorieuses, ni réparation de l’ascenseur social, mais la nécessité d’accepter que le monde d’avant se déconstruise, définitivement.

Chacun de nous devra bientôt réfléchir à une stratégie individuelle destinée à passer la crise le mieux possible. Avant que n’arrive l’heure, hélas plus lointaine, de reconstruire un monde dans lequel chacun pourra trouver sa place.

Que faire alors, et pourquoi vouloir vous avertir de dangers imminents alors qu’ils semblent maintenant inéluctables. Parce que ma pratique m’a permis d’acquérir la certitude qu’un danger annoncé élimine l’effet de surprise, anticipe les désillusions inévitables, tant que un plan individuel que collectif. Si mon métier m’a donné l’occasion de pouvoir avertir ceux et celles qui me consultent, j’ai considéré aujourd’hui que ces informations qui me traversaient appartenaient, au fond, à tous.

Nous avons chacun, dans nos vies personnelles, des ressources, des savoir-faire, des trésors d’ingéniosité, de volonté et de résilience, qu’il va nous falloir bientôt convoquer. Je n’ai hélas aucune recette miracle applicable à chacun, tant les situations personnelles diffèrent. Certains comme moi choisiront de quitter la France, d’autres sauront s’adapter, et s’engager sur des chemins qui leur permettront également de passer le cap sans difficultés majeures.

Mais certaines pratiques de prévoyance, elles, seront valables pour tous. Le moment est venu d’imaginer, sans affolement, et avec un peu de temps encore pour y réfléchir, un monde dans lequel il sera bon d’avoir, par sécurité, sur le toit de son immeuble ou dans son jardin, un carré de terre, dans lequel faire pousser de quoi se nourrir, ou mieux encore, un lieu, hors de la ville, pour s’abriter et se chauffer en toute autonomie, en réinventant des savoir-faire domestiques simples pour ne pas se laisser surprendre par la vague.

Mais ce changement de société apportera aussi son lot de transformations positives, comme des découvertes en matière d’énergie, d’habitat, une généralisation du développement personnel et de ses apports, l’intégration des médecines traditionnelles, l’avènement de nouveaux liens sociaux comme antidotes à la barbarie. Pour ceux qui l’auront préparé, vivre autrement sera parfois vivre mieux.

A la différence des démonstrations de voyance que j’ai parfois faites dans différents médias, cette vidéo n’a pas davantage de prouver l’existence de la voyance, que Paul Crutzen ou Mario Molina n’ont voulu épater quiconque en matière de chimie lorsqu’ils ont décidé comme 18 autres prix Nobel et une quarantaine de scientifiques d’alerter les dirigeants du monde entier sur l’irréversibilité d’un péril écologique. C’était durant le Symposium pour un Développement Durable, qui se tenait à Stockholm en mai 2011, il semble que leurs conseils pour éviter le pire, n’ait toujours pas été, 4 ans plus tard, été pris au sérieux par les gouvernants du monde entier. De nombreux autres experts scientifiques, hélas, ne peuvent pas s’exprimer sans représailles.

Comme la pratique qui est la mienne depuis maintenant 27 années, ne s’enseigne pas à l’université, et n’est au service d’aucun lobby en particulier, j’ai, pour ma part, le privilège de ne devoir rendre compte qu’à ma conscience.

Je souhaite à chacun d’entre vous de pouvoir accueillir cette vidéo comme l’opportunité de faire confiance à leur petite voix intérieure, si mes visions devaient résonner avec elle le jour où elle leur soufflerait la même chose à l’oreille. Je demande par avance, à ceux qu’elle pourra offenser, de m’en excuser. Merci de votre écoute.

Maud Kristen

 

Maud Kristen, en 2014, fait ce nouvel Appel aux Français, en commémoration sans doute à l’Appel du 18 juin 1940 du Général de Gaule et qui avait fait naître une France libre et résistante. C’est dire la mesure du sentiment qu’a eu cette grande voyante française de l’urgence et de la gravité historique de son message. Le recul d’un an et demi nous permettent de commencer à juger de la valeur de ces prédictions nationales et internationales de Maud Kristen. Je trouve, pour ma part, ces prédictions, par delà un caractère catastrophique induisant une inquiétude dont on aimerait être préservé, assez caractéristiques de ce que la voyance peut apporter, mais aussi de ses limites.

Depuis ce mois de juin 2014, personne n’ignore les événements qui ont tragiquement traversé notre histoire : le 7 janvier 2015, une série d’attentats visait la rédaction du journal Charlie Hebdo, assassinant 12 personnes et en blessant 11 autres. Le lendemain, une supérette kashere était attaquée et quatre personnes tuées, ainsi qu’une policière municipale. Le 13 novembre 2015, le Paris sportif et artistique subissait une vague de terrorisme sans précédent : le bilan fait état de 129 morts. L’état d’urgence fut alors décidé par le président Hollande qui demanda ensuite une révision de la Constitution française en vue de la légalisation de son prolongement dans le temps. Les élections régionales de décembre 2015 ont enfin montré une poussée, elle aussi sans précédent, du FN, parti nationaliste d’extrême droite, bien que les manœuvres du PS ont bloqué l’installation au pouvoir du FN dans les régions, par les désistements des représentants du parti socialiste.

A l’heure actuelle, on peut dire que Maud Kristen a bien perçu l’entrée de la France dans une période de grandes difficultés politiques et sociales. Mais rien n’a été dit de la cause réelle de cette entrée, rien sur le terrorisme salafiste, ni rien non plus sur l’échec final du FN en 2015 du moins.

Certes l’état d’urgence décidé par le gouvernement français restreint les libertés fondamentales de notre démocratie, mais le fondement de ces restrictions dans le terrorisme islamiste n’a pas été vu.

D’autre part Maud Kristen n’a rien vu non plus de ces événements majeurs de 2015 que représente d’une part l’immense élan de solidarité que le monde entier a exprimé aux victimes françaises, démontrant à quel point le monde entier est attaché à ce que la France a apporté au monde, aux Lumières,  à son histoire et pas seulement à son folklore comme Maud Kristen l’évoque.

Rien n’a été dit non plus de la Cop21 qui, peut-être, changera le cours de l’histoire en permettant à des mesures réelles d’infléchir le destin néfaste que certains annonçaient comme inéluctable en matière de climat.

Rien enfin n’a été dit sur le fait, souligné partout dans le monde, qu’aucune guerre civile n’est déclenchée par les attentats, ni à quel point les Français dits de souche ou encore de confession chrétienne ou athées sont attachés à leurs compatriotes musulmans, quand bien même, avec  eux, ils questionnent l’Islam et la responsabilité des textes religieux dans ces attentats, mais aussi les responsabilités nationales en matière d’inégalité et d’éducation.

La voyance ressent des choses, voit certains aspects du futur, mais les projections qu’à partir des images vues, les voyants et consultants font, sont presque toujours fausses.

Maud Kristen a depuis quitté la France, se mettant elle et ses biens à l’abri de la catastrophe qui devait déferler sur les Français…

Cette catastrophe n’est pas peut-être pas, à l’heure actuelle, évitée, mais il semble que des réserves d’intelligence, de résilience et de générosité qui ont aussi poids en matière de vie collective seront, peut-être, en mesure de limiter le pire. On ne peut que l’espérer avec ferveur.

Liliblue

 

 

 

 



Quand la réalisation des prédictions recule continuellement dans le temps

                          tempsIl y a quelques jours, j’ai consulté une voyante qui a une excellente réputation. Je fais en effet cet investissement régulièrement, que de consulter quelqu’un d’apprécié. Et cette dame, charmante au demeurant, me parle en priorité de ma vie professionnelle. J’avais pris un petit forfait, et je lui ai laissé le choix du sujet abordé.

Cette voyante me fait alors une prédiction comme je les aime, très précise, avec  des détails parlants sur un homme qui doit jouer un rôle important quant à la réalisation d’un de mes projets, sans que l’affectif soit en jeu, je le précise. Elle me détaille le lieu la rencontre, les circonstances, et les étapes dans cette aide qu’il doit m’apporter, et rejoint en tout point une prédiction récurrente faite par mes meilleurs voyants et cela depuis… 2007. La première des prédictions précises qui tournait autour de cet homme dans ce contexte professionnel, m’a donc été faite il y a 7 ans… et ne s’est pas encore réalisée. Et pour cause, selon cette voyante dont je dévoilerais le nom si sa prédiction se réalise… puisque c’est en 2017 que tout se met en place.

De toute évidence, la voyance a un problème avec le temps. Et c’est ce qui conduit tant de consultants à consulter encore et encore, puisque la plupart des voyants ne savent pas dater leurs prédictions. Et il est vrai que si réellement cette affaire doit se passer en 2017, il ne faut pas s’étonner que cette prédiction récurrente ne se soit pas réalisée…

C’est ce problème de temporalité qui rend la voyance quasiment inutilisable. Ce n’est pas un service comme les autres. C’est un don qui est offert aux hommes, et devant lequel on touche au sacré.

Le mieux qu’on puisse faire, selon moi, c’est admettre que la consultation propose une vision intéressante, car rassurante quant à la finalité ultime de notre projet, mais oublier toute date. Quand on a trouvé un voyant, ou deux ou trois dont on est sûr, il suffit alors d’une consultation par an, et attendre. Si on trouve en outre un voyant qui a le don de pouvoir dater ses prédictions et que ces dates sont fiables, c’est encore mieux.

Mais pour le moment je n’ai vu cela qu’une fois. C’était une cartomancienne à Nouméa, il y a une vingtaine d’années. Elle m’avait prédit qu’il me faudrait attendre la quarantaine pour rencontrer le père de mes enfants, et c’est effectivement dans les dates que je l’ai rencontré. A l’époque, dix ans avant, sa prédiction m’avait paru fort peu crédible. Et finalement c’est bien ce qui s’est passé. J’ai raconté les choses en détail dans un autre article.

Maintenant si on m’avait dit en 2007 qu’il me faudrait attendre dix ans pour voir mon projet réalisé, je ne sais pas si j’aurais trouvé la force de le travailler avec cette intensité qui fut la mienne. La voyance me pose de gros problèmes en tant que passionnée par cet art difficile : d’un côté elle aide à garder espoir, d’un autre côté elle désespère quand la réalisation des prédictions semble toujours poussée à plus tard, conduisant à se demander si on n’a pas raté son destin. Et enfin, quand elle est parfaite, c’est-à-dire détaillée et dans les clous au niveau des dates, elle peut être là aussi totalement désespérante. Car dix ans, c’est énorme pour qui est porteur d’un désir.

Je vous invite à lire aussi cet article qui apporte peut-être quelques éléments de réponse :

http://liliblueretoursdevoyance.unblog.fr/2022/11/12/la-voyance-des-energeticiens-et-coachs/

Liliblue



Les trois principaux arts divinatoires

 

Les Arts divinatoires sont nombreux, et une certaine confusion règne chez les consultants qui peuvent avoir du mal à s’y retrouver. Donc, un peu de précision ne peut faire de mal à personne. Je n’entre pas dans les détails, ce qui sera fait ailleurs dans ce blog, mais propose quelques définitions claires, pour trois de ces arts.

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Partons de l’un des plus anciens des Arts divinatoires : l’astrologie.

C’est l’art de prédire l’avenir à partir de la confrontation de deux objets astrologiques : le thème natal et l’état du Ciel au présent. Un astrologue confirmé va donc avoir besoin du jour, de l’heure et du lieu de naissance de façon à monter le thème natal qu’il veut étudier.

Dans ce thème, on peut voir la position des planètes dans les 12 maisons, les deux maisons les plus importantes étant signalées par l’Ascendant, début de la maison I, et le Milieu du ciel, début de la maison X. Et ces maisons se trouvent elles-mêmes dans les signes du zodiaque. Ces planètes, qui sont porteuses d’une symbolique, sont plus ou moins à l’aise dans le signe où elles se trouvent, et il en est de même pour la relation de la planète à la maison, ce qui permet déjà de faire des prédictions.

Mais surtout, les planètes sont en relation les unes avec les autres, et selon que la relation est facile (trigone ou sextile signalés en vert ou en bleu dans le thème natal) ou difficile (carré ou opposition signalés en rouge ou en noir), on peut dire que, dans tel domaine désigné par la maison, la vie sera plus ou moins facile…

Prenons un exemple: dans le thème de Mme Soleil, mis ici en illustration, Jupiter, nommé le Grand Bénéfique dans les anciens grimoires d’astrologie, est en maison II, maison de l’argent, mais dans le signe du Capricorne où il est en exil. On peut donc prédire rétrospectivement à Germaine Soleil qu’elle a dû avoir de belles embellies en ce qui concerne ses finances, mais aussi des moments difficiles…

Notons surtout la conjonction exacte du Soleil et de Neptune, en cancer et en maison VIII (la mort, l’au-delà). Neptune est en effet la planète de la voyance, elle ne pouvait être que très valorisée dans le thème d’une des voyantes les plus célèbres.

Par l’analyse du thème natal on peut donc décrire un caractère , parler de ses points forts, de ses difficultés, et faire déjà quelques prédictions.

A ces prédictions à partir du seul thème de naissance, il faut ajouter la relation présente, entre les planètes telles qu’elles existent à la naissance tel que le thème natal les fixes d’une part, et la position que ces mêmes planètes qui continuent leur cours, ont dans le Ciel à un autre moment. La relation entre les planètes de naissance et celles du présent (ou du futur) permet de fonder un autre type de prédictions.

La numérologie : c’est un art divinatoire récent.

C’est art fut inventé par L. Dow Balliett, née Sarah Joanna Dennis, et qui publia le premier livre existant sur la numérologie : Le Pouvoir des nombres. Certes, Mme Dow Balliett s’était appuyé sur des Traditions qui avaient exploré la symbolique des Nombres: l’arithmancie née du Pythagorisme et qui remonte à plus de 2000 ans avant Jésus-Christ, la gématrie kabbaliste.

La numérologie attribue un sens symbolique précis et assez logique aux Nombres, ainsi le 1 parle de commencement, d’unité, de masculinité, d’activité, le 2 de dualité, de réceptivité, de féminité… Et la numérologie lie les lettres de l’alphabet aux Nombres à partir de leur place dans le déroulé de cet alphabet, ainsi le A est lié au 1, le B au 2, le C au 3, etc.

A partir de là, la numérologie étudie le jour de naissance par, ce qu’elle appelle, une réduction : elle additionne tous les nombres contenus dans le jour de naissance, et finit sur un chiffre compris entre 1 et 9, voire entre 1 et 11.

Ainsi, Germaine Soleil qui était née le 18 juillet 1913 avait pour chiffre de naissance, appelé aussi le « Chemin de vie » : le nombre 30 ( 1+8+7+1+9+1+3) réduit à 3. Or le 3 parle de communication, de sociabilité, de créatitivté.

Puis la numérologie prend les lettres du Nom et du Prénom, et additionne tous les chiffres des consonnes, puis celui des voyelle, pour déterminer les nombres de réalisation et nombre intime, etc.

Les prédictions consistent alors dans le fait d’additionner les nombres de naissance, aux nombres du temps présent.

Ainsi, Germaine Soleil qui a pour nombres de naissance le 7 (18 +7), serait, cette année 2014, en année 5. Il suffit alors de connaître la signification du 5 pour faire une prédiction générale sur l’année. On affine ensuite, mois par mois.

La cartomancie : un art divinatoire à partir de Cartes.

L’art de tirer des prédictions à partir d’un tirage de cartes date du XV° siècle, mais a surtout pris un essor nouveau avec la découverte que fit Court de Gébelin, un franc-maçon du XVIII° siècle, de ce jeu de société qu’était alors le Tarot de Marseille.

Court de Gébelin vit immédiatement dans le Tarot, le Livre perdu d’un savoir ésotérique remontant, selon lui, à Thot, le Dieu Egyptien, appelé aussi Hermès par les Grecs, et qui aurait été à la source de l’Alchimie dont le Tarot serait l’illustration.

Le disciple franc-maçon de Court de Gébelin : Etteilla (Jean-Baptiste Alliette de véritable nom) proposa une retranscription du Tarot pour en faire le premier jeu divinatoire, appelé « Tarot Egyptien » qui n’avait déjà plus grand chose à voir avec le Tarot de Marseille qu’avait découvert Court de Gébelin, mais que l’on trouve encore de nos jours

Il existe de nos jours, de nombreux Oracles, jeux de cartes destinés à la divination (comme L’Oracle Gé, inventé par Gérard Barbier, ou L’Oracle de Belline).

Ne confondons pas la cartomancie, art divinatoire pouvant s’exercer à partir de n’importe quel jeu de cartes,  et cela y compris des cartes de jeux de société pour faire d’eux des oracles, la Taromancie qui est une cartomancie spécialisée dans la lecture du Tarot de Marseille, et la Tarologie qui est la science du Tarot, considéré cette fois, non comme un jeu divinatoire, mais comme une Tradition initiatique. Les trois principaux arts divinatoires dans ACTUALITES dans l'univers voyance denierdame-152x300

Tous les tarologues ne sont pas taromanciens, tous les taromanciens ne sont pas de vrais tarologues et tous les cartomanciens ne sont pas ni forcément taromanciens ou tarologues.

Mais, il est vrai que le Tarot est un magnifique oracle.

Ainsi, que nous apprendrait cette Dame de Denier tirée en carte unique ?

Elle désigne une  personne avec un puissant côté féminin, profondément ancrée dans la nature, aimant jardiner, soigner les plantes et les fleurs. Épicurienne, elle adore faire son marché, et la cuisine. Très fine cuisinière, elle régale sa famille de petits plats traditionnels.

C’est aussi une femme ayant une grande maîtrise des conditions matérielles de la vie. Elle gère l’économie familiale avec intelligence et conscience. C’est par exellence, une maîtresse de maison et une femme d’une grande conscience professionnelle.

Puissions-nous, tous avoir à la maison et dans son travail, la Reine des Deniers en protection !

Liliblue



Que penser du fait qu’un même voyant, consulté plusieurs fois sur le même sujet, fait des prédictions divergeantes ?

Voici ce que j’ai lu sur la page wengo d’une voyante que j’affectionne particulièrement, comme retour positif de la part d’une consultante manifestement satisfaite de ce que cette voyante n’avait jamais changé de prédictions :

« Jamais ses prédictions n’ont changé contrairement à d’autres que je ne consulte plus d’ailleurs. Ses prédictions n’ont pas encore abouti, mais je crois en elle. »

Est-ce un si bon signe que depuis des années, une affaire essentielle, qui justifie plusieurs consultations, traîne ainsi ?

Personnellement, je ne trouve pas qu’il y a là un bon critère de satisfaction à l’égard d’un voyant. Bien que je pense que cette voyante soit sincère, et que c’est tant mieux, pour cette consultante, si elle voit la même chose au fil du temps et manifestement une chose désirée depuis longtemps si on en croit la consultante ( « cette voyante me suit depuis des années » ).

Il peut arriver qu’il y ait, ainsi, des prédictions faites dix ans à l’avance, et que l’on voit répétées et répétées chez les meilleurs voyants, et que le consultant attende durant un temps fou qu’elle se réalise (voir à ce sujet, l’article : « les prédictions récurrentes »).

Mais c’est rare, et c’est pourquoi je n’aime pas beaucoup que les voyants me resservent les mêmes prédictions qu’ils ont fait dans le passé, souvent précisément parce qu’ils subissent cette pression qu’exercent les consultants qui pensent, comme le fait cette consultante, qu’une bonne prédiction ne peut pas évoluer.

Souvent, les consultants se plaignent de fiches que liraient les voyants, qui se contenteraient de répéter le résultat d’un travail passé d’une véritable concentration sur le futur, épuisante à leur dire, et qu’ils évitent ainsi lors de la nouvelle consultation, en s’assurant, en outre, une cohérence du discours servi. Mais ce sont les consultants qui ont créé ce type de comportement avec leur exigence de prédiction absolument immuable. Et les fiches, si elles existent, pourraient avoir une bien meilleure légitimité, notamment autour de la question d’une reconsultation gratuite dans le cas de prédictions non avérées.

La vie évolue. Je vous invite à lire l’article « voyance et temporalité » dans la catégorie « PHILOSOPHIE de la voyance ». Une prédiction peut dès lors évoluer.

Si toutes les prédictions, qui n’évolueraient pas, restaient justes, cela voudrait dire que nous serions dans une temporalité qui relèverait de la nécessité pure, où aucune liberté n’est donnée à l’homme. Dans ces conditions, j’ai envie de demander : « à quoi bon consulter ? » Ce qui doit arriver, arrivera, et, au sein d’un tel fatalisme, la consultation de voyance est inutile.

Mais ce n’est pas du tout ce que je crois. Ce fatalisme est une paresse, tant de la part du consultant que du voyant qui, au lieu de se concentrer sur ses visions ce qui demande un effort, se contente de répéter ce dont il se souvient .

En réalité nous construisons notre avenir, même si je pense que certaines grandes lignes ont sans doute été décidées avant même notre naissance, car cela seul peut expliquer des prédictions qui se réalisent dix ou vingt ans après qu’elles furent énoncées, ce qui m’est arrivé une fois (voir une cartomancienne en plein dans le mile dans années 1980 à Nouméa) .

Quand je vois un voyant s’accrocher à des prédictions passées, je fuis en général. Si je prends la peine de le reconsulter, ce n’est pas pour qu’on me répète les mêmes choses, mais pour voir si ma construction de l’avenir a fait bouger les choses.

L’avenir est ce que nous en faisons, nous et les autres.

Une reconsultation de voyance se justifie donc pour quatre raisons selon moi :

- D’une part la voyance étant un art, le voyant peut avoir une meilleure vision la deuxième fois que la première. Mais n’y comptez pas trop, car d’après mon expérience, les meilleures consultations sont souvent aux débuts du contact avec le voyant, quand il ne vous connait pas du tout, quand lui-même n’a encore rien dit qui puisse enfermer son discours.

- D’autre part, on peut le consulter sur un autre domaine et au passage lui redemander des précisions sur la question déjà traitée.

- Et surtout, on peut avoir fait bouger les choses et avoir envie de vérifier l’efficacité de ses efforts. Imaginons que vous soyez alcoolique, et que le voyant vous voit malade du foie dans quelque temps et vous met en garde. Imaginons qu’alors vous commenciez à vous soigner. Vous changez votre destin et le voyant peut le voir.

- Enfin, on n’est jamais tout-puissant face à au destin, les autres peuvent, aussi, faire changer les choses. Une reconsultation permet de voir si quelqu’un a fait changer les choses.

Je tiens à dire, cependant,  qu’une reconsultation qui porterait ainsi sur le même sujet, mois après mois, année après année, ne devrait pas être possible, à moins d’un suivi post-consultation offert par le voyant et dans des limites raisonnables, précisément pour que l’addiction ne puisse pas s’installer. Car veiller à ce que cette addiction soit évitée, relève, selon moi, en partie de sa responsabilité.

Liliblue

 

 

 

 

 



Peut-on prétendre au remboursement d’une consultation dont les prédictions se révèlent fausses ?

Beaucoup de consultants se plaignent du fait que les prédictions de la voyance ne se sont pas réalisées et aimeraient être remboursés. Est-ce légitime ?

Si l’on pense, comme l’Inad l’affirme dans sa charte de déontologie, que le voyant « n’a d’obligation que de moyens, non de résultats », cette prétention est immédiatement éjectée comme illégitime.

En revanche, si l’on pense, ce qui est mon cas, que le voyant a une obligation de résultat à concurrence de 50% de ses prédictions et que, pour une consultation qui ne voit pas la moitié au moins de ses prédictions se réaliser au bout d’un an, voire deux, cette question se pose nécessairement.

Je n’ai personnellement connu qu’une voyante qui acceptait de rembourser ses consultants quand ses prédictions étaient erronées. Il s’agit d’Estelle des Enclos à qui j’aimerais rendre hommage, non en tant que voyante, car je ne l’ai pas assez consultée pour pouvoir légitimement la présenter ici, mais en tant que personne humaine qui a participé sur un forum de retours de consultations de voyance et de réflexion sur la voyance. Non seulement c’est une des personnes les plus honnêtes que je connaisse, mais elle fait un effort remarquable de dialogue, instituant un pont entre consultants et voyants, et à ma connaissance, c’est la seule des grandes voyantes françaises, à faire ce travail.

Estelle des Enclos est donc l’une des rares voyantes à assumer pleinement son travail, puisqu’elle accepte de revoir les choses après que du temps se soit passé, pour juger, avec le consultant, de la réalisation de ses prédictions et en tirer les conséquences.

Ceci dit, je ne pense pas qu’un remboursement s’impose. Parce que le temps de la consultation est bien autre chose qu’un temps de prédiction. Le professionnel accorde de son temps, et un temps fondé sur un don rare et précieux ou sur un savoir-faire qui a impliqué lui-même du temps de formation.

En revanche, trois prétentions de la part des consultants me paraissent être fondées sur la déontologie même du métier de voyant, taromancien, astrologue… la première c’est que le tarif pratiqué ne soit pas prohibitif, aucune personne ne possède un tel don ou un tel savoir-faire pour justifier les prix de certains et nous y reviendrons. En second lieu, il est nécessaire que quelques minutes soient accordées en début de consultation pour vérifier la qualité de ce est perçu, et que la consultation s’arrête si la saisie du présent et du passé n’est pas là, sans bien sûr engager de paiement. En troisième lieu, c’est que des prédictions manifestement erronées face au véritable déroulement temporel donnent lieu à une vérification sérieuse et post-consultation.

Un véritable voyant ne peut tout voir en une seule fois, ni voir bien tout le temps. Il me semble donc légitime qu’il y ait un service après-vente pour les prédictions erronées et dont la temporalité n’est pas dépassée.

Imaginons que le voyant vous dise, « vous allez avoir votre concours dans l’année », et que vous ne l’ayez pas, il me semble normal qu’un nouvel examen, gratuit, mais sérieux de cette question, soit offert au consultant déçu, en dédommagement de cette déception du consultant, et en raison de l’engagement du voyant à l’égard de ses propres prédictions.

Bien évidemment, cela impose au voyant d’avoir des notes rapides sur ce qui a été dit lors d’une consultation, afin de ne pas être confronté à de fausses prédictions erronées et à des prétentions illégitimes de tel ou tel consultant malhonnête. Mais cela me paraît être le propre d’un vrai professionnel que cette prise de note.

Cela impose aussi que le professionnel des arts divinatoires admette qu’il puisse s’être trompé dans la saisie de sa vision ou son interprétation, ainsi que dans le fait que, parfois, les choses évoluent, et évoluent autrement que ce qui a été prévu.

Il n’y a pas de métier qui n’exige une bonne dose d’humilité, de conscience professionnelle et de service à l’autre qui excèdent toujours la rémunération. Suivre ses propres prédictions devrait faire partie de l’application au métier de voyant de cette humilité et de cette conscience, de ce service.

Liliblue



Obligation de résultat et attente légitime du consultant

Dans l’article précédent, nous avons parlé de la déontologie implicite de l’exercice du métier de voyant et nous avons insisté sur le fait que, contrairement à ce qu’affirme entre autres l’Inad, un voyant a une obligation de résultat au regard de ses prédictions, et que le consultant a donc des attentes légitimes à ce sujet.

Bien évidemment nous sommes conscients que la voyance et la médiumnité, ainsi que la taromancie et l’astrologie sont du côté de l’art, celui de l’artisanat ou celui de l’artiste. Ce ne sont donc pas des sciences exactes, cela tout le monde peut le comprendre et en reconnaître les forces et les limites. Et puisque la voyance est un art, il est tout à fait exacte de penser qu’on ne peut pas exiger une réussite à 100% dans la réalisation des prédictions faites par un professionnel de la voyance, et un consultant qui serait dans cette exigence, excèderait largement la légitimité de ses prétentions.

L’absence légitime d’exigence d’une réussite à 100% de la part des consultants n’est pas, cependant, l’équivalent d’une absence d’exigence de réussite à 0%. Le saut relève du paralogisme et il semble bien étrange que l’Inad exige, de la part des consultants, un tel renoncement à toute exigence quant aux résultats, défalquant de fait, les voyants, de toute responsabilité. Il me semble au contraire légitime de considérer qu’on peut attendre un résultat relatif d’une voyance et la considérer comme réussie  si la moitié au moins des prédictions se réalise. Et c’est cette réussite relative qu’un consultant est en droit d’attendre. Ce n’est pas une exigence excessive, car cela correspond à ma propre expérience. Je connais personnellement des voyants chez qui je suis assurée de cette réussite à concurrence d’au moins 50% des prédictions. Ce sont ceux dont je parle sur ce site.

Quand nous parlons de consultations réussies à moitié au moins dans la réalisation des prédictions, et sauf en ce qui concerne l’astrologie dont la temporalité est justement le point fort, nous ne prenons pas en compte les données temporelles, parce que celles-ci, selon notre expérience, sont impossibles à assurer, mais nous excluons aussi les prédictions en oui-non, ou celles qui relèvent de l’évidence (« vous irez cette année chez le dentiste »).

Nous abordons là quelque chose de très important : un véritable professionnel de la majorité des arts divinatoires (voyance, médiumnité et dans une moindre mesure taromancie ) est quelqu’un qui donne des détails et fait des prédictions qui sont, au regard du présent, bien souvent surprenantes et presque toujours imprévisibles. Jamais le bon sens n’y est en jeu, comme il peut l’être dans les prédictions que nous faisons tous par exemple du temps qu’il fait, à partir de données présentes (« il y a des nuages, il va pleuvoir »). Le bon voyant décrit des scènes, des personnes, des circonstances pleines de détails qui relèvent de cette « vision » qu’il est seul à voir.

Pour prendre un exemple que j’ai donné dans la présentation d’un des voyants que je consulte, quand on m’a dit « vous allez avoir un contrat d’édition par une femme qui va vous faire profiter de son réseau et cela va vous remettre le pied à l’étrier « , j’avais, à ce moment-là, décidé d’arrêter d’écrire, car se faire éditer est actuellement compliqué, et je m’étais heurté à suffisamment de déboires pour y renoncer. Cette prédiction était donc imprévisible, et en particulier dans les détails précis qu’elle révélait. De ce fait, elle fait partie selon moi des authentiques prédictions dont j’ai pu ensuite voir ensuite la réalisation. J’ai en effet été contactée par mon ancienne éditrice qui m’a servi d’intermédiaire auprès d’un autre groupe d’édition, pour faire quelque chose qui était différent de ce que je faisais jusqu’alors, et cela m’a permis de reprendre mon activité d’écriture.

En première conséquence, il faut insister sur le fait que si un voyant, médium, taromancien, astrologue n’est pas capable de faire des prédictions à concurrence de 50% de réussite dans l’ensemble de ses consultations, il est impératif qu’il s’arrête de pratiquer.

Toute personne qui se propose de faire des prédictions doit en effet se sentir responsable des résultats de ses prédictions, car c’est cette responsabilité qui justifie la rémunération, et cela, à égalité avec le temps passé, le don employé, et le savoir-faire appliqué.

Pour seconde conséquence, il faut admettre la nécessité d’un travail de la part des consultants qui doivent faire le tri entre les professionnels des arts divinatoires. Quand je fais une consultation, je note tout. Et je la relis un an après, pour voir la corrélation entre ce qui a été prédit et ce qui s’est réalisé, ou son absence… et je vois  bien alors si j’ai eu,ou non, affaire à un vrai voyant.

Certes, un bon voyant peut rater complètement une consultation, et c’est pourquoi une consultation ratée devrait conduire à une consultation de rattrapage sur les points précis qui ont été évoqués et seulement ceux-là, après une attente raisonnable d’un an. Ce serait au demeurant dans l’intérêt des voyants eux-mêmes que de s’y prêter, puisqu’une consultation ratée va presque immanquablement conduire à l’éviction du voyant par le consultant, alors qu’il peut s’agir d’un bon voyant. Un vrai voyant se rattrape en effet toujours sur la pluralité des consultations. Pour moi, c’est la troisième conséquence de cette obligation de réussite à raison d’au moins 50% des prédictions qui est ce que doit tout voyant à son consultant.

Bien évidemment, la reconsultation impliquerait une forme d’honnêteté de la part des consultants afin de ne pas prétendre à une reconsultation gratuite sans que celle-ci soit fondée sur un échec véritable dans la prédiction passée. Mais il serait simple d’éviter ce genre d’embarras : les voyants devraient, comme tout bon professionnel, garder dix minutes entre chaque consultant pour noter les grandes lignes de ce qu’ils ont dit, ce qui leur permettrait de faire le point sur cette base restreinte, un an après, et si nécessaire.

liliblue



Arts divinatoires et déontologie

Le terme de « déontologie » renvoie à la notion d’éthique dans son lien à l’exercice de son métier. Puisque les arts divinatoires sont devenus une profession, ils devraient obéir, comme tout métier, à une déontologie. Bien évidemment, comme pour beaucoup de métiers, celle-ci reste largement implicite.

Il n’existe en effet qu’une douzaine de codes de déontologie, couvrant essentiellement les métiers de la santé, de la police et de la sécurité, de la justice, et ceux de la recherche en psychologie humaine. Cela signifie qu’il y a beaucoup de métiers où la déontologie reste implicite.

Le métier de voyant, de taromancien ou d’astrologue est aux frontières de plusieurs domaines  :  commerce, information et soutien psychologique…

Le code de déontologie des arts divinatoires que certains ont voulu éditer,  comprend souvent une énonciation qui m’a toujours parue fort peu acceptable, et qui vise, selon moi, à défalquer les professionnels des arts divinatoires de toute responsabilité : ils n’auraient que des « obligations de moyens et non de résultats ».

Si le professionnel ne se donne aucune obligation de résultats, c’est, à mon sens, contraire à l’éthique qui se trouve au cœur de la déontologie professionnelle implicite de ce type de métier.

Revenons en effet à la notion d’éthique telle qu’on peut la comprendre au sein, déjà, d’une relation commerciale.

Le philosophe Kant est le premier à avoir clairement défini la relation éthique comme expression du « respect d’autrui ». Respecter autrui, c’est ne jamais l’instrumentaliser, c’est ne jamais oublier qu’il est une personne avec sa dignité, ses propres besoins, ses propres fins, et c’est donc agir en tenant compte de tout ce qui est dû à l’autre, et non exclusivement en fonction de ses propres intérêts.

Ainsi, dans toute relation commerciale à l’autre régie par l’éthique, le vendeur d’une prestation ne doit jamais considérer son client comme le simple moyen de gagner de l’argent mais doit lui rendre un service en proportion de l’argent reçu.

En ce qui concerne les voyants, leur conscience professionnelle devrait les conduire à ne jamais en faire, par exemple, le seul moyen d’avoir de bons retours sur sa page de présentation au sein d’une plateforme.

Le voyant se doit de servir honnêtement les fins du client qui consistent dans le fait pour lui d’être éclairé sur son avenir, d’être aidé à passer un cap difficile, ou dans la connaissance des données lui permettant un libre choix, etc.

Je ne vois pas, personnellement, comment, en ne se donnant « aucune obligation de résultats », le voyant peut traiter le consultant avec respect.

Cela implique entre autres chose qu’un voyant qui n’a pas eu de nombreuses expériences de retours positifs avant de se faire payer, ne devrait pas exercer un tel métier.

Cela signifie aussi qu’en cas de retour négatif, le voyant devrait s’obliger à une vérification, à une nouvelle consultation, à une sorte de service après-vente, dans des limites raisonnables, bien sûr.

À cette obligation de résultats moyens (au moins 50% des prédictions doivent se réaliser en moyenne), il faut ajouter bien d’autres choses, dont certaines sont évidentes : l’honnêteté d’un travail personnel fondé sur un art véritable, lui-même fondé sur un don véritable ou l’apprentissage sérieux d’une technique, la véracité d’une parole qui n’aura aucune complaisance, la bienveillance d’une personnalité qui ne se servira jamais de son don pour asseoir un pouvoir sur son consultant, et bien d’autres choses encore, parfois bien mises en évidence sur différents sites.

Parmi les questions que fait naître la réflexion sur la déontologie du métier de professionnel des arts divinatoires, il y en a une que je voudrais mettre en avant : le voyant ou astrologue ou taromancien peut-il annoncer un avenir contraire aux attentes du consultant, mais aussi parfois bien pire, un avenir très sombre, une aggravation des difficultés, et la mort ou la maladie de personnes proches ?

L’éthique professionnelle fait obligation à ce professionnel de dire la vérité, mais tout autant de la  dire sans la rendre intolérable, insupportable, et accroitre un malaise qui a déjà conduit le consultant à prendre conseil auprès de lui.

Un consultant déjà désespéré par le vécu d’un ensemble de difficultés, qui excèdent ses capacités à les encaisser, ne doit jamais se trouver, devant la prédiction d’un avenir encore plus sombre.

C’est pourtant ce que j’ai vécu: alors que je subissais un harcèlement dans le travail qui durait, j’ai eu affaire à une voyante qui ne m’a pas du tout aidée en me disant mon avenir proche. Cette terrible personne m’a ainsi annoncé que tout serait encore bien pire dans les mois à venir au sein du travail, et que j’allais apprendre que des collègues autour de moi auraient un cancer, et que je serai, enfin, confrontée à un deuil familial, d’une personne très proche, masculine. Ce genre de propos, envoyés par audio, en dehors de tout contexte de dialogue et de rassurance, est selon moi un scandale.

Quand on vient consulter un voyant, ce n’est  pas en effet pour savoir l’avenir de manière brutale, mais pour savoir suffisamment de choses du futur, pour mieux gérer le présent ou pour mieux le supporter.

Ainsi, le voyant n’a pas seulement le devoir d’avoir un don, de dire la vérité, mais de la dire d’une manière qui soit véritablement aidante.

Quelle aide reçoit en effet quelqu’un à qui on annonce brusquement la mort d’un proche ? Et pire encore, sans dire de quel proche il s’agit, ce qui rend le consultant à moitié fou d’angoisses inutiles.

Une voyante qui voit la mort d’un proche de son consultant devrait se taire. Elle peut  aussi l’inciter à se rapprocher de lui, sans lui dévoiler la raison de cette incitation, permettant ainsi au consultant de profiter au mieux du présent, au lieu de l’empoisonner par une souffrance prématurée.

Cet exemple montre à quel point le métier de voyant, pour être exercé au mieux de ses possibilités, implique une déontologie stricte et une intelligence fine de la psychologie humaine. Avoir de la délicatesse n’est pas donné à tout le monde, mais c’est une exigence si on veut exercer ce métier dans le respect de ses consultants.

 

Lilibue

ps :

Pour plus d’information, voici un lien pour lire le code de déontologie proposé par l’Inad à partir duquel, entre autres, nous vous proposons notre réflexion.

http://inad.info/documents/charte-de-deontologie



Faut-il bannir les plateformes de voyance ?

Je ne peux, pour ma part, contester le fait, vécu, que la découverte des plateformes de voyance m’a conduit à une addiction à la voyance ou du moins à son aggravation.

Quand on vit une période difficile, que les problèmes s’accumulent tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle, que l’anxiété s’installe, il est très difficile pour quelqu’un qui a eu des résultats tangibles en ce qui concerne sa relation passée à la voyance et qui est confronté à ce type de plateforme, de ne pas tomber dans une véritable addiction.

Voir en effet une page, où des voyants libres se proposent de vous répondre immédiatement, et ont donc le pouvoir de calmer une angoisse insupportable, est une véritable incitation à la consultation de voyance. Quand on est obligé de prendre un rendez-vous, la demande adressée à la voyance est nécessairement moindre, et le porte-monnaie s’en ressent.

C’est la première raison pour laquelle j’ai envie de conseiller aux gens qui seraient tentés d’appeler un voyant par ce moyen-là : ne le faites pas. Allez plutôt chercher des voyants en cabinet, beaucoup peuvent faire une consultation rapidement, et par téléphone.

Il y a une autre raison pour laquelle je ne suis pas très contente des plateformes de voyance, c’est le fait d’être prise en otage par elles. J’aime consulter confortablement, sans avoir ce minutage en tête, et quand j’ai découvert un bon voyant sur une plateforme, il m’est arrivé d’avoir envie d’une consultation en cabinet. Et là stupeur !!!  J’ai appris que le voyant en question n’aurait pas le droit de me faire une consultation en dehors de la plateforme, parce que je l’avais déjà consulté là.

Pour moi, c’est comme si, sous prétexte que j’avais acheté une fois dans un supermarché, je n’avais pas le droit d’aller ailleurs, et surtout pas chez un petit commerçant de quartier. Or ce n’est pas du tout la même prestation, ni le même confort, ni surtout le même prix que de consulter en cabinet privé ou sur une plateforme.

Imaginons aussi que vous soyez obligés d’acheter telle marque de lait dans un seul magasin , sous prétexte que le fournisseur ai vendu pour la première fois son lait là. C’est extraordinaire ce que les voyants et les consultants acceptent !

Je me permets de vous rappeler aussi ce que signifient 3 euros de la minute : 30 euros les 10 minutes, 90 euros la demi-heure, 180 euros de l’heure !!! Quand je consulte en cabinet, il est rare que la consultation dépasse les 80 euros, même pour plus d’une heure.

Un tel prix ne se justifie que pour une consultation très rapide, et avec un voyant extrêmement doué.

Tant que les plateformes ne proposeront pas des forfaits d’une demi-heure et d’une heure à des prix raisonnables, je crois qu’il faut protester haut et fort sur cette exclusivité que les responsables des plateformes exigent des voyants et qui prend les consultants en otage.

Selon moi, un prix raisonnable d’une consultation ne devrait pas dépasser  40 à 50  euros la demi-heure et  60 à 80 euros l’heure.

Reste que j’ai rencontré quelques voyants sérieux dans leur don et leur talent, ainsi que dans leur professionnalisme, j’ai même rencontré de jeunes et talentueux voyants que je consulte régulièrement, car ils vont si vite dans l’énoncé de leur flash que la consultation est alors totalement justifiée sur une plateforme. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde, et certainement pas le cas de la majorité des voyants qui s’y trouvent.

Donc la plateforme oui, pour une petite question rapide. Et sans exclusivité. Celle-ci est inadmissible. La plateforme de voyance devrait servir, aux consultants de moyen pour découvrir de bons voyants et aux voyants de moyen pour se faire une clientèle ou pour compléter un emploi du temps.

En aucun cas elle ne devrait devenir un lieu d’exclusivité qui enchaîne consultants et voyants.

Liliblue,



L’addiction à la voyance

A la fin des années 2010, j’ai vécu un croisement de problèmes qui m’ont conduit à une forme d’addiction à la voyance. Déjà en 2005, au moment où je me séparais du père de mon enfant, la séparation fut si dure à vivre – mon compagnon, que je quittais, usait de ses droits de père non pour voir sa fille d’abord, mais pour me tourmenter – que j’avais appelé quatre ou cinq voyants dans un temps très court. Mais entre 2008 et 2010, j’ai vécu un épisode d’addiction à la voyance bien plus important : je subissais, en effet, un harcèlement dans le travail, et la pression étant forte, je me suis mise à consulter à tout va, et là, bien bien plus que 5 voyants.

Avec le recul, je peux témoigner de ces épisodes, et pourquoi celui de 2010-2012 fut bien plus sévère, mettant gravement en danger mon équilibre financier.

L’épisode de 2005

Je peux répondre à la question essentielle du pourquoi en face de cette micro-addiction :

j’étais en possession du Guide Anne Placier et sous l’impulsion d’une angoisse, j’ai appelé une voyante très connue et très bien notée par Anne Placier. Ses prédictions m’ont littéralement affolée. J’ai paniqué et durant une dizaine de jours, j’ai appelé quatre autres voyants qui me laissaient une impression de grande insuffisance. Je sentais qu’ils n’étaient pas de bons voyants.Et cela me conduisait à reconsulter encore et encore.

Pourquoi n’ai-je pas appelé les voyants que je connaissais déjà et qui m’avaient prouvé leur don ? C’est là un des mystères de l’addiction que j’ai retrouvée entre 2010 et 2012, durant cet intermède de panique, je me dirigeais vers des voyants que je ne connaissais pas, et qui, par leur incompétence, aggravaient une panique qui se nourrissait à des consultations faites pour la dépasser.

Comment je suis sortie de cet épisode ? J’en suis sortie très rapidement, et je dois dire que c’est grâce à Danielle Féral qui m’a immédiatement rassurée sur les angoisses que j’avais à propos de mon enfant. Et bien sûr elle avait raison. Malheureusement Danielle Féral fut incapable de m’aider lors de l’épisode bien plus long de 2010-2012, parce que précisément, son don, réel, alimentait mon angoisse. Mais  ce fut surtout la découverte des plateformes de voyance qui fut délétère pour moi.

tarot-zen-alinénationL’épisode de 2010-2012

Cet épisode fut nourri, cette fois, par de grosses difficultés dans le travail. Je vivais une relation de rivalité qui a conduit une collègue à me mettre des bâtons dans les roues pour tout ce que j’entreprenais. Et cette collègue était la maîtresse du chef…

J’ai commencé par consulter, au moins une fois par semaine, des voyants ayant leur cabinet, en partie à partir du nouveau Guide d’Anne Placier, puis du Guide Rappaz et Gaudin. Parmi ces professionnels, certains connus par le bouche-à-oreille, il y a eu des professionnels de qualité : Danielle Féral dont j’ai déjà beaucoup parlé, Ketty, Estelle de estellemediumspirite, Fabien de Lyon, en particulier.

Malheureusement je n’en suis pas restée là. J’ai découvert Wengo et Avigora, et je suis tombée dans une addiction sévère. Chaque brimade, chaque humiliation, chaque bâton dans les roues de mon travail, m’ont conduit à quêter l’aide immédiate de personnes aussi peu compétentes que possibles, parce que la présentation de ces voyants en vitrine, avec possibilité de téléphoner à l’un d’eux pour avoir immédiatement une consultation, répond de manière dramatique au besoin compulsif d’être rassuré, de celui qui est en souffrance.

Quelques professionnels sérieux sont ressortis cependant, au milieu d’une foule de gens sans aucun don ou un très petit don, et furent, et restent capables de « voir » des éléments du futur. Je citerai parmi eux et sur Avigora : Célia, Florence Rougelot, Laé.

Mais je dois dire que la consultation des bons voyants ne m’a pas souvent aidée, guère plus que celle des nombreux pseudo voyants qui officient là, car les prévisions furent parfois très négatives, relançant l’angoisse et parfois, et quand elles étaient positives, très décalées dans le temps.

De plus, le mélange des prédictions fausses et des vraies fait que le consultant ne parvient plus à s’y retrouver et ne sait plus que croire, et de ce fait, il reconsulte encore.

Je crois, si je me fie à ma propre expérience que le consultant ne veut pas la vérité quand il entre en addiction. Il veut être rassuré. Il paie, non pour savoir ce qui va se passer réellement, car il lui faudrait alors accepter l’inacceptable, et pour moi, il aurait fallu que je regarde en face que la situation allait durer deux ans. Il consulte pour nourrir son espérance d’une issue rapide à ses problèmes, et pour garder, ainsi, la tête hors de l’eau. Il se tourne alors vers des pseudo-voyants qui lui donnent ce qu’il veut.

Mais alors il s’enfonce , ne serait-ce que par le déséquilibre financier qu’une telle consommation implique. Et, d’autre part, voir petit à petit ses espérances ne pas se réaliser, reculer de mois en mois une délivrance sans cesse annoncée comme imminente, sans cesse promise par de pseudo-voyants, c’est quelque chose qui détruit intérieurement.

La mauvaise qualité des prestations qu’on lui sert le conduit en outre, à vouloir mieux, et donc à consulter encore…

C’est un cercle vicieux.

Je reconnais que si j’avais vraiment voulu savoir la vérité, j’aurais appelé les voyants que j’avais connus dans les années 2000 et qui étaient non seulement sans complaisance mais avaient des aptitudes réelles à la prévision, et se trompaient peu dans la datation des prédictions. Mais je pense, avec le recul, que je ne voulais surtout pas savoir que le harcèlement que je vivais était impossible à combattre ou à éviter, et qu’il allait durer un certain temps, un temps très long quand on le vit.

Par ailleurs, je dois dire qu’avoir trouvé quand même des voyants de bonne qualité sur ces plateformes est une aide relative à une moindre consommation. Mais relative seulement, car la consultation étant à la minute, elle s’y trouve presque  toujours bâclée, et laisse le consultant dans la frustration, ce qui le conduit encore à rappeler un peu plus tard.

Je vois donc trois causes principales à cette addiction à la voyance : la durée, dans le temps, d’une difficulté existentielle bien-sûr, mais aussi la facilité d’accès aux professionnels dans les plateformes de voyance, et la mauvaise qualité de la plupart de ceux qu’on y trouve.

Comme en témoigne celle qui fut l’un d’entre eux, Rose-Anne Vicari, il y a rarement de bons voyants sur audiotel, et il y en a très peu sur les plates formes de voyance. A part dans les premières années de sa vie professionnelle, un bon voyant a, en effet, remarque-t-elle avec bon sens, les moyens de vivre de son don dans un certain confort et donc en cabinet, où il donnera le meilleur de lui-même.

Liliblue



Confession d’une voyante

Confession d'une voyante dans ACTUALITES dans l'univers voyance 2c-confessions-dune-voyante_0

Rose-Anne Vicari, fut voyante sur audiotel et sur une plateforme type Avigora ou Wengo. Et n’en pouvant plus de gruger sa clientèle, prise de remords, elle arrête la voyance et écrit ses Confessions.

Comme toute personne intéressée par la voyance, j’ai lu ces Confessions, et j’avoue avoir retrouvé bien des éléments qui étaient visibles dans les forums de retours que j’ai fréquentés où des témoignages portaient sur la voyance dans l’audiotel : mépris radical des consultants par les voyants et par les propriétaires des audiotels, voyance à la chaîne, exploitation économique et financière des dits « voyants », absence totale de confidentialité puisque les consultants qui attendent leur tour dans la chaîne audiotel, entendent tout des échanges entre le consultant en ligne et le voyant, absence d’exigence des consultants à l’égard d’une voyance au rabais…

Que dire sinon que la voyance et l’audiotel ne font pas bon ménage ensemble. Ce don fragile exige de bonnes conditions qui sont d’emblée absolument exclues dans le type de relation que voyants et consultants y peuvent avoir.

J’adhère aussi aux dénonciations que fait Rose-Anne Vicari de certaines plateformes, dont Wengo est très représentatif. Comment les voyants qui restent parfois 24 heures à disposition, pour faire du chiffre, peuvent-ils exercer leur métier confortablement ? Et surtout, ces plateformes sont, avec l’audiotel, à l’origine de cette addiction montante qu’est celle de la voyance.  Je reviendrais sur ce point dans un article consacré à Avigora et Wengo où je fus et reste en partie cliente. Par ma propre expérience, je peux dire que très peu de bons voyants sont sur ce type de plateforme, mais il y en a. Tout comme il y a un bon usage de ces plateformes, mais c’est un usage restrictif.

Par contre, là où je ne suis pas du tout d’accord avec l’auteure de cette Confession, c’est sur la généralisation qu’elle fait de son cas particulier à l’ensemble des professionnels de la voyance.

Quand on connaît la diversité des manières de vivre sa profession, on voit tout de suite, à la lecture de son essai, qu’elle a fait partie des pires cas qui existent : une personne qui a peu de dons, ou pas du tout, et dans son cas, à lire ses propos, je dirais, un petit don, et qui veut néanmoins en faire un métier.

Pour être à l’aise, dans n’importe quel métier, il faut avoir une assise professionnelle suffisamment large, et dans le cadre de la voyance, ce ne peut être qu’un don réel, vérifié par de nombreuses preuves, et qui permet de se faire une clientèle fidèle qui consulte en cabinet ou par téléphone. Mais cela ne suffit pas. Un bon voyant a aussi une éthique professionnelle qui lui interdit par exemple de parler de la mort, celle des consultants et celles de ses proches, qui le conduit, en cas d’échec d’une voyance, à refaire un point et un suivi sans que cela engage de nouveaux frais pour le consultant, qui assure d’une parfaite confidentialité, qui refuse de prendre un consultant quand la voyance ne peut pas se faire, quand aucun flash, aucune intuition réelle ne vient, qui teste donc, durant quelques minutes en début de consultation la fiabilité des informations qui sont les siennes, etc.

Dans le témoignage de Mme Vicari, nous sommes loin du compte.

On peut cependant être reconnaissant à Mme Rose-Anne Vicari, car elle a dévoilé un processus en véritable expansion : la voyance devient une roue de secours pour des personnes sans formation professionnelle et cherchant un moyen de survivre. C’est un mauvais moyen, surtout dans l’audiotel, car on n’y fait pas son beurre et on fait le malheur de ceux qui consultent. On perd son don quand on en a un, si ce n’est la santé, tant les cadences de voyance sont élevées, ce dont témoigne au demeurant Rose-Anne Vicari.

Liliblue



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