Le guide d’Anne Placier de 2002 15 août
Lorsque j’ai quitté la région parisienne, il n’était plus question pour moi de consulter Yaguel Didier, ni même de monter à Paris pour rencontrer des voyants. Il me fallait, pour continuer à explorer les implications philosophiques sur le réel qu’ouvrait pour moi la voyance, trouver un voyant dans ma région, ou bien me contenter de consultations par téléphone, ayant découvert dans le Guide Placier de 2002, que la plupart des voyants se sentaient capables d’exploiter leur don de cette manière.
Sur un stand de supermarché, j’avais en effet trouvé le Guide d’Anne Placier, qui recense de nombreux voyants et les évalue, et je fus très heureuse du travail qu’avait accompli Anne Placier et qui m’a servi de point de départ pour la sélection des voyants avec lesquels je pouvais avoir une consultation par téléphone. Notez bien qu’il n’était pas question pour moi de « retester » les voyants sélectionnés par Anne Placier (que je n’aime pas ce mot dont tout le monde use à propos des voyants !).
Je me doutais en outre que la relation consultant-consulté est singulière et que l’évaluation d’Anne Placier, qui correspondait à sa propre expérience, ne pouvait pas être généralisée.
Ce guide obéissait, d’autre part, à ses propres impératifs économiques de rentabilisation d’un investissement financier très important – celui que représentent le prix des consultations et les frais des trajets qu’Anne Placier a dû faire pour aller à la rencontre des voyants qui ne consultaient qu’en cabinet. Aussi, le recul temporel nécessaire à l’évaluation d’une consultation qu’Anne Placier s’accordait, d’à peu près un an, me semble en réalité bien insuffisant pour faire une évaluation digne de ce nom des consultations de voyance.
Les prédictions les plus remarquables que les voyants m’ont faites, ont presque toujours été sous-estimées par moi au moment où ils me parlaient mais aussi dans les mois qui ont suivi. Il a fallu, ainsi, plus de dix ans pour vérifier la consultation la plus efficace de toutes celles que j’ai prises dans ma vie, consultation dont j’ai fait la relation, dans mon blog -(vous la trouvez dans la catégorie « A NOUMEA », c’est l’article consacré à la voyance d’une cartomancienne).
La sélection d’Anne Placier m’a cependant servi de point de départ, pour ce voyage dans le monde de la voyance, et j’ai contacté quelques voyants bien notés dans ce guide, pour faire avec eux une consultation, presque toujours par téléphone.
Certains de ces voyants m’ont semblé nettement surévalués, voire radicalement décevants compte tenu des éloges que j’en avais lus. Mais, conformément à l’éthique de ce blog, je n’en parlerai pas.
Certains voyants très bien notés dans le Guide d’Anne Placier et qui m’ont déçue dans leur prestation avaient et conservent, pourtant, une excellente réputation dans le milieu de la voyance. Mais je n’ai vu aucune de leurs prédictions se réaliser. Il est possible que ce soit dû à un très important décalage temporel, auquel cas, je rectifierai en temps et en heure, en complétant ce Journal Intime de mes relations à la voyance. Mais il faudra alors admettre que ce décalage ait de plus de dix ans entre la prédiction datée, et la réalisation.
Bien évidemment cette question du grand décalage temporel entre prédictions et réalisation devra elle-même être mise sur le tapis, dans la réflexion philosophique que l’on peut engager sur les pratiques modernes de la voyance. Elle conduit en tout cas, à se demander quel usage on peut faire de telles prédictions qui, bien que très justes, sont attendues si longtemps.
Je peux, quoi qu’il en soit, témoigner aujourd’hui de la réalité du don de certains voyants qui sont cités dans ce guide. J’ai en effet, désormais, un recul d’une dizaine d’années sur les consultations que j’ai faites au début des années 2000, consultations que je vais vous détailler une à une, et dont on ne peut douter qu’elles eurent une efficacité prédictive : Danielle Féral et Jean Didier furent pour moi parmi les voyants cités par Anne Placier ceux que j’ai jugés efficaces dans leur pratique, bien que, chacun, de manière très différente.
Merci à Anne Placier de les avoir présentés et de m’avoir permis de les connaître.
Liliblue