Du difficile bon usage de la voyance 8 juin
Du difficile bon usage de la voyance
Il s’est passé récemment un événement assez traumatisant pour moi, parce qu’il réveillait des engrammes de harcèlement passé, mais qui, du point de vue de mes recherches sur la voyance est, selon moi, très révélateur du bon usage que peut faire le consultant de la voyance. Je vais vous parler sans fard, et de ce fait, et vu comment les choses se sont passées pour les femmes qui ont osé s’opposer à l’idéologie actuelle qui est en question dans mon histoire, je mets peut-être en risque mon blog sur la voyance. Pour autant, je continue à croire en la liberté d’expression comme une dimension essentielle de la démocratie et dans le fait qu’il faut refuser de se laisser intimider par ce qu’il est désormais commun d’appeler « la cancel culture » c’est-à-dire cette propension qu’ont certains activistes à vouloir faire taire toute personne qui ne se rangerait pas de son côté.
J’ai commencé une formation de thérapeute à laquelle je tiens beaucoup. En réalité, cette formation est une révision pour moi, puisque je l’ai faite lorsque j’étais dans la fin de ma trentaine et que j’envisageais de changer de métier. Comme je suis tombée enceinte et pour d’autres raisons aussi, je n’ai pas donné suite à mon projet et suis revenue à l’exercice de mon premier métier. J’envisage en effet, puisque je suis tout près de la retraite et que, par chance, j’échappe à la misère d’un prolongement de la durée du temps de travail dont aucun travailleur ne voulait, d’avoir un complément de revenu par l’exercice modéré de ce nouveau métier de thérapeute.
Mais à l’occasion de cette formation, j’ai assisté à une conférence donnée par une activiste des théories du genre et j’ai alors découvert que, non, les parents ne découvrent pas le sexe de leur enfant, mais leur assigne, avec les autorités politiques, un genre, dans lequel finalement certains ne se reconnaissent pas, et qu’il était dès lors très nécessaire de soutenir son enfant dans un projet de transition de genre, en lui donnant des bloqueurs de puberté, bloqueur qui permettent à l’enfant, expliquait cette activiste qui manifestement avait embrassé les idéologies qui sévissent de nos jours autour de la transidentité, de repousser la puberté, sachant qu’ils sont sans danger et parfaitement réversibles. Elle nous expliquait aussi à quel point la société était oppressive, en particulier dans sa vision binaire hétérosexuelle. Et enfin, elle invitait les participants à surtout éviter de vouloir normer la patientèle en la réinsérant dans une bonne relation à son sexe de naissance.
J’étais alors stupéfaite de voir qu’aucun membre de l’association de ce type de thérapie qui étaient là en nombre (les étudiants étaient eux très minoritaires), ne pas rappeler que cette thérapie étant fondée sur l’avancée de la personne dans un travail sur l’inconscient, le thérapeute n’intervient pratiquement pas, et en aucun cas pour l’orienter vers quoi que ce soit. C’est en effet une exploration personnelle, essentiellement soutenue par une oreille bienveillante et formée à l’inconscient ; il n’y a donc quasiment aucun risque, si la formation est réussie et bien faite, ce qui est le cas, pour qu’il y ait une influence dans un sens ou un autre. Mais précisément, je crois que cette activiste voulait surtout prévenir une libération de l’inconscient à l’égard des idéologies du genre et de la transidentité qui pèsent sur la jeunesse actuelle.
J’ai pris la parole pour dire une chose des plus banales, car je n’avais pas idée de tout ce qui traversait la société actuelle et j’avançais comme une personne essentiellement en lien aux grands classiques de la littérature et aux sciences humaines (psychologie, anthropologie, ethnologie, sociologie, économie, etc.), pour rappeler que, selon moi, la jeunesse actuelle était essentiellement formée à entrer en relation d’intimité sexuelle ou non, avec une personne et non avec un genre ou un sexe. Et là, l’oratrice a fermé le dialogue.
Cela a réveillé des traces anciennes de harcèlement chez moi, ce dont elle n’est évidemment pas responsable, et je n’ai pu me repositionner clairement en moi-même et retrouver une stabilité mentale de bonne qualité qu’après avoir fait des recherches sur ce qui se passe autour de ces idéologies et ce qu’elles font à la jeunesse actuelle.
J’ai découvert que le féminisme s’est scindé en deux parties, et que les féministes qui ne croient pas qu’on puisse être une femme à pénis se désignent sous le terme de « féministes radicales » et qu’elles sont harcelées par les transactivistes, presque tous des hommes transféminisés et qui font preuve d’une violence inouïe à leur égard. L’autrice de Harry Potter est sans doute la féministe la plus célèbre qui a subi ce harcèlement. Les autres féministes, dites libérales, soutiennent les revendications des transactivistes, admettant très bien qu’on puisse être un homme enceint, et une femme à pénis dit « féminin »…
J’ai découvert que n’importe quel homme, y compris les délinquants sexuels, les violeurs en particulier, peut déclarer officiellement être une femme, et être logé dans une prison de femme où il peut tranquillement continuer ses activités en mettant en danger les femmes qui n’ont aucun moyen d’échapper à leur bourreau puisqu’elles ne peuvent pas sortir de prison.
J’ai découvert aussi que les bloqueurs de puberté sont loin d’être anodins et leurs effets réversibles sans dommage. Je ne vais pas vous donner tous les effets secondaires, car il suffit de savoir qu’ils furent au départ et continuent à être administrés aux délinquants sexuels pour bloquer leur libido, et qu’ils provoquent chez les adolescentes une ménopause artificielle avec tout ce que cela implique sur une ostéoporose précoce et que cela aurait aussi d’importants impacts sur le développement du cerveau.
J’ai enfin découvert que les adolescentes sont désormais majoritaires dans les demandes de transition de genre, alors que les transsexuelles ont toujours été deux fois moins nombreuses que les transsexuels. Il y a une sorte d’épidémie de dysphorie de genre, particulièrement depuis le confinement, et qui, au lieu d’être traitée comme durant des décennies par les psys avec des thérapies d’exploration où l’adolescent et l’adolescente pouvait se réconcilier avec le genre (à plus de 70%, et certains parlent de 90%), ne sont soutenus que par des « thérapies » dites « affirmatives », c’est-à-dire où le monde médical, et plus particulièrement des endocrinologues mettent simplement en place une transition par bloqueur de puberté, puis hormones croisées, et avant que n’interviennent les chirurgiens.
Les transactivistes cherchent à minorer les choses, et disent par exemple qu’en France, la transition des enfants et des adolescents est bien encadrée, mais les détransitionneurs et détransitionneuses révèlent que les forums pro-trans se donnent des adresses de médecins et chirurgiens complaisants, ce qui conduit à des transitions quasi immédiates, sans véritable examen du bien-fondé de la chose. Et c’est très grave quand il s’agit de mineurs.
Et contrairement à ce qu’affirmait cette activiste ds théories du genre, des détransitionneuses et détransionneurs sont de plus en plus nombreux, dénonçant le fait qu’ils ou elles ont été mal diagnostiqué(e)s, la dysphorie de genre masquant souvent des désordres psy graves et qui auraient besoin de soins spécifiques (autisme et anorexie souvent) et que, d’autre part, la thérapie affirmative peut potentiellement aggraver. Les détransitionneurs et détransitionneuses se retrouvent jeunes hommes ou jeunes femmes revenant dans leur genre, avec des séquelles terribles et une perte partielle ou totale des organes de l’identité sexuée, certains et certaines étant devenues stériles au passage.
J’en reviens à mon sujet, la voyance. Le soir de la conférence, j’étais assommée et pendant les jours qui ont suivi j’étais mal, mais sans parvenir à savoir exactement ce qui me perturbait autant. J’avais bien identifié un rejet de la part de cette activiste à l’égard de mon discours, mais sans pouvoir comprendre sur quoi il était fondé. Et j’étais perturbée par le contenu de son discours, et cette histoire de bloqueur de puberté présenté comme sans effets secondaires et réversibles.
J’ai donc consulté plusieurs voyants, pour savoir si cette formation m’était bien appropriée. Certains m’ont donné de très judicieux conseils pour me réancrer en moi-même. Ce fut surtout le cas de Marie Andréa. Christelle Metzger, de son côté avait pour analyse la folie de la société moderne, et l’attaque qu’avait ressentie ma féminité dans ce discours. Mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont les voyances de Marie Cardinale et de Marilou Joe. Marie Cardinale m’a dit ceci : « ce groupe de la formation ne va pas. Il y a quelque chose de très toxique, le Diable, dans ce groupe. Vous allez avoir une prise de recul, et peut-être changer de formation ». Pour Marilou Joe, « quelque chose n’allait pas dans cette formation. Il y a un mensonge, avec plusieurs personnes impliquées. Et dès lors, il y aura un contretemps dans la formation ». Curieusement, cette histoire de contretemps est réapparue plusieurs fois.
Pour moi, la voyance est comme un rêve, des informations sont captées par les voyants, mais cela exige beaucoup de doigté dans la saisie de ces informations pour ne pas en faire un mauvais usage. Les informations captées sont aussi cryptées que dans les rêves, et il faut connaître le langage de l’inconscient pour savoir les recevoir de manière bénéfique.
Ainsi, si je prenais au premier degré les informations données par Marie Cardinale et Marilou Joe , je mettrais fin à cette formation. Mais, j’analyse les choses autrement. Pour moi, l’homme transféminisé (je reprends l’expression de Dora Moutot parce qu’elle est la seule qui conserve la totalité de la réalité en jeu : un homme dont toutes les cellules sont marquées par les gènes xy mais qui se sent mal dans cette identité sexuelle, et qui transite avec l’aide médicale vers une apparence plus féminine) qui affirme « être une femme à pénis » est dans un mensonge ou une illusion, c’est-à-dire un mensonge à soi-même. Le problème de notre société très tolérante et inclusive, ce qui est plutôt bien au premier abord, c’est qu’elle a légalisé le fait que les autres, qui voient bien le plus souvent qu’il ne s’agit pas d’une femme, mais d’un homme transféminisé, risquent d’avoir un procès en raison d’une soi-disant transphobie quand ils refusent de faire, dans leurs paroles, de ce mensonge, une vérité socialement obligatoire. C’est ce qu’on appelle une pression de type totalitaire.
Et il y a bien de nombreux mensonges mais en jeu avec une idéologie et non avec la formation. Marilou Joe l’a bien capté, mais sans parvenir à remettre ces mensonges dans le bon contexte. C’était au consultant de le faire je pense. Le langage transactiviste est un mensonge dès le départ, il a imposé à la société de parler d’assignation de genre à la naissance, ce qui est un vocabulaire inadéquat et dès lors idéologique. Quand on assigne un rôle à quelqu’un, on le lui impose de l’extérieur. Or, quand l’enfant naît, sauf cas très rare d’hermaphrodisme, il n’y pas assignation de genre, mais reconnaissance familiale puis sociale et politique de son sexe. Et tout ce qui a suivi dans le discours de cette activiste du genre était du même acabit : non les bloqueurs de puberté ne sont pas sans effets secondaires qui, au contraire, peuvent être graves ; non les détransitionneurs ne sont pas rarissimes, mais au contraire de plus en plus nombreux, et certains font même des procès aux cliniques et aux médecins qui les ont transitionnés dans l’enfance, à un moment où ils ne pouvaient pas avoir un consentement éclairé ; non la société n’est pas oppressive à l’égard d’une hétéronorme qu’elle imposerait insidieusement, même s’il est vrai que la distinction sexuelle s’est accompagnée, avec le temps très long du patriarcat majoritaire dans le monde, d’une infériorisation de la femme et des qualités féminines du genre humain, etc. Mais ce que Marilou Joe a fait de cette information qui lui était donnée était inadéquat à la réalité de ce que je vivais. Ce n’était pas le groupe qui était composé de personnes menteuses, car le groupe en formation est au contraire composé de gens adorables, mais une idéologie qui avait été invitée malencontreusement selon moi par les responsables de l’Association.
Et oui, il y a bien quelque chose de diabolique au sens étymologique du terme dans ce transactivisme, avec des mensonges, des distorsions de réalité, une véritable attaque contre les droits des femmes et des enfants comme toutes les féministes radicales l’ont parfaitement compris. Mais ce n’était pas le groupe de la formation qui était en jeu, mais tout autre chose et qui traverse notre société. Et je dis cela en rappelant à mes lecteurs que je n’ai strictement rien contre la transsexuallité, quand cela concerne des adultes. Ce qui me choque ce sont deux choses, d’une part l’empiètement des hommes transféminisé sur les droits et espaces des femmes, et d’autre part et surtout, le fait que des enfants sont mutilés au nom d’une thérapie affirmative d’une imprudence assez extraordinaire de la part du monde médical.
Il me semble que la voyance est un sujet passionnant, mais la consultation de voyance implique un recul à l’égard des prédictions qu’il faut cultiver avec persévérance sous peine de se laisser influencer par des interprétations erronées d’informations subconscientes, pourtant parfaitement justes.
Pour ceux qui veulent en savoir plus :
- Trois documentaires de la télévision suédoise qui a conduit la Suède à changer de politique sanitaire en ce qui concerne les cas de dysphorie de genre chez les mineurs :
- La vérité sur les bloqueurs de puberté d’après le Wall Street journal (traduit et présent sur le site de l’Observatoire de la petite sirène) : La FDA ne les a pas approuvés pour la dysphorie de genre, et leurs effets sont graves et permanents.
https://www.observatoirepetitesirene.org/post/tribune-dans-le-wall-street-journal-la-v%C3%A9rit%C3%A9-sur-les-bloqueurs-de-pubert%C3%A9?postId=4382cda6-8df8-4ac7-9956-f45829354fc2&utm_campaign=9e1e25a3-6983-4dd2-833a-01f805554615&utm_source=so&utm_medium=mail&utm_content=a902610f-1b76-4fd3-841c-14c426f0e2b8&cid=39f61d94-2523-4738-bab3-fd4ba52c5147