Le Diable
Atout XV
Le Tentateur
Faiblesse de la chair
Individualisme, envie, manipulation
lucidité et liberté
spiritualisation de la chair
Le Diable représente la dernière Carte du troisième Niveau du Tarot, niveau en relation harmonique avec l’élément Air et avec la Couleur d’Épée. Ce Niveau est celui des grandes épreuves de l’humanité, mais aussi celui des grandes vertus, celles qui ouvrent le cœur des êtres humains aux émanations du Ciel, celles qui les transforment en calices pour recueillir ces émanations et transformer la Terre.
Étant le dernier Atout du 3e Niveau du Tarot, Le Diable représente à la fois la plus grande épreuve que l’être humain et l’humanité dans son ensemble peuvent rencontrer, mais aussi la plus grande vertu qui puisse en être tirée.
Cette épreuve est, d’abord, représentée par les deux diablotins qui sont aux pieds du Diable, enchaînés. C’est leur propre impuissance qui est représentée par le fait qu’ils ont les mains dans le dos, leur incapacité à suivre leur propre chemin, la nécessité qu’ils sont d’obéir aux décisions et volontés du Diable souverain du Monde, placé sur le globe comme s’il en était le maître et qui, au contraire, garde sa main (son pouvoir) libre, visible et bien ouverte.
Cette main bien montrée du Diable indique qu’il a la main sur la situation. C’est un « manipulateur » au sens premier du terme : il use de sa main pour faire des autres de purs instruments de sa volonté. Pour lui, les autres ne sont que des pions sur son jeu et des pions qu’il manœuvre à sa guise et à ses propres fins, tel un joueur d’échec. Incontestablement, cette Carte indique l’épreuve qui consiste à être mis en présence d’un pervers narcissique, et de façon plus grave encore, l’épreuve que consiste, pour l’humanité, le risque de devenir ce monstre, cet être à la limite de l’humanité que représente celui qui est dépossédé de tout altruisme et de tout sens moral.
Que nous dit encore l’iconographie du Diable sur cette aliénation humaine ? Le personnage est terriblement puissant. Il domine la scène de bien plus haut que le Pape auquel souvent il est comparé du fait du partage de ce même V qui, en réalité, se trouve aussi dans les Atouts du X (où deux V se rejoignent en leur centre). C’est un être du pouvoir. Il aime le pouvoir qu’il possède sur les autres et c’est une de ses motivations premières.
Bien souvent, on met l’accent sur le flambeau qui est le sien pour rappeler l’un des noms que la religion chrétienne a donnés au démon : Lucifer, le porteur de lumière. Mais regardez bien ce flambeau : c’est le feu rouge de la passion qu’il incarne et non le feu de la lumière qui, au contraire, éclaire d’autres Atouts, particulièrement l’Hermite et Le Soleil. Certes, ce flambeau pourra éclairer la nuit noire d’une lueur rougeoyante, mais ce n’est pas sa première signification.
Pour atteindre la lucidité qu’incarne aussi Le Diable, il faut d’abord prendre en considération l’aveuglement qu’il représente dans un premier temps. S’il est aveuglé, c’est parce que chez lui, le ventre parle avant tout, ventre qui domine l’iconographie traditionnelle et sur lequel un visage apparaît et parfois un visage aux yeux fermés. Qu’est-ce que symbolise ce ventre au visage ? La faim, le désir, la soif de possession et de pouvoir, de gloire, de jouissances orientent toute la personnalité. C’est un être marqué par l’avidité. Nous sommes encore là dans la passion, et cette passion n’a rien de noble, la passion qui organise la perception, si bien qu’on en perd toute objectivité. Ce sont les impulsions les plus vitales, les plus égoïstes qui sont en jeu.
Le corps du Diable est ambigu. Il s’est doté de tous les atouts de la séduction. Il sera femme ou homme pour séduire sa proie. Il refuse de s’enfermer dans un genre parce que son but, c’est manipuler l’autre, et pour cela, il est prêt à jouer tous les rôles et à compléter, apparemment, celui qu’il entend manipuler, lui accordant, en apparence, tout ce dont il a besoin, l’enchaînant en réalité à lui. Les yeux des diablotins sont fixés sur son phallus. Mâle ou femelle, ils sont fascinés par sa puissance de séduction, incapables désormais de penser à autre chose.
Regardez les yeux du Diable. Ils louchent. Ce personnage ne voit pas bien. Il ne voit pas clair. Son aliénation est fondée d’abord sur un manque de lucidité. Cette loucherie a cependant d’autres significations. D’abord, c’est un personnage « louche », quelqu’un envers qui notre intuition nous met en garde : il n’est pas ce qu’il paraît être. Il y a une distinction entre un apparaître gentil, plaisantin (la main levé en petit signe, la langue tirée, les yeux croisés), et une réalité dangereuse. Les yeux qui louchent signifient aussi que cet individu est égocentrique. Ses yeux se centrent au lieu de regarder droit devant lui. Le regard qui louche enfin est significateur d’envie : l’envieux louche en effet sur ce qui lui fait envie. Il y a une tradition ancienne qui relie le mauvais œil et l’envie, et dès lors l’envie et la sorcellerie. Nous sommes-là dans l’obscurité la plus profonde de l’âme humaine. L’envie n’est pas, en effet, un défaut, un vice, un péché comme les autres. Il ne contient aucune lumière. Il est une haine de soi redoublée en haine violente, rageuse sur autrui. C’est l’envie la cause du mal qui divise la fraternité humaine, depuis l’aube des temps, et lui nuit comme aucune autre réalité. C’est elle qui a fait de Caïn le meurtrier de son frère. C’est l’envie qui a conduit les frères de Jacob à vouloir le tuer et finalement à le vendre comme esclave. Le Diable est envieux de ceux qu’il s’apprête à manipuler. Il les envie parce que ce sont précisément des êtres qui diffusent une certaine lumière même s’ils sont aussi trop naïfs. Or de cette lumière (altruisme, joie, confiance), Le Diable se sait dépossédé.
Cet être mi-homme mi-bête ressemble, cependant et par bien des côtés, à la Sphinge de l’Atout X. De fait, comme dans l’Atout V et dans l’Atout X où le pape et la sphinge surplombaient une scène collective, Le Diable est un personnage qui domine son monde. Marqués par le bleu, la couleur du Ciel, ce personnage est en réalité un Gardien du Seuil. Ce qu’il garde c’est l’entrée dans le dernier Niveau du Tarot. Comme Le Pape et La Sphinge, puis plus tard Le Jugement, Le Diable se trouve à la fin d’un Niveau. Il clôture de Niveau et ouvre sur le suivant.
En tant que gardiens du seuil, le Pape, la Sphinge et Le Diable posent une question à ceux qui arrivent jusqu’à eux : « Es-tu capable de t’émanciper des influences familiales ? » demande le Pape qui enjoint ses ouailles à trouver en eux la curiosité du monde. « Es-tu capable de sortir de l’éternelle répétition du conformisme ? » demande La Sphinge qui cherche l’individualité potentielle de celui qui vient à elle. « Sauras-tu faire preuve de lucidité sur ta propre nature humaine et admettre tes propres aliénations ? » demande le Diable à celui qui est parvenu jusqu’à lui après avoir traversé toutes les épreuves du 3e Niveau du Tarot.
Ce Diable n’est pas dès lors la seule expression du démoniaque tel que nous l’avons d’abord décrit. Il représente à la fois le personnage de Lucifer et celui de Satan qui ont, tous les deux, un rôle particulier au sein de la Création divine.
Satan, l’adversaire, est le Juge par excellence, celui qui, par les pires épreuves, a pu vérifier la foi de Job. En ce sens, Le Diable mène tout droit à la Carte qui le surplombe dans la Verticale des V : Le Jugement, tout comme il ouvre la porte de cette Maison-Dieu qui le suit, en tant que Maison de Dieu, Temple véritable parce qu’universel. C’est le maître spirituel par excellence, celui qui fait suite à la dureté de l’Atout XIII et qui domine l’ensemble du 3e Niveau fait d’épreuves et de tentations. C’est l’Enseignant par excellence, plus puissant que Le Pape et plus implacable que la sphinge de la Roue de Fortune.
Lucifer est, quant-à lui, l’ange déchu. En réalité, c’était le préféré de Dieu. De ce fait, c’est l’ange de lumière qui a accepté de s’incarner pour ensemencer la Création de la lumière divine et qui, en plongeant dans la matière, savait qu’il s’y oublierait lui-même et sa nature céleste, pour tomber dans le matérialisme, dans la chair, dans l’individualisme qu’implique toute incarnation. Il représente à cet égard, le grand Sacrifié de la Création, et les êtres humains iront jusqu’à perdre l’idée même de son sacrifice, assimilé qu’il fut simplement par eux à la plus grande incarnation du mal.
Pourtant, en s’enfonçant dans l’obscurité de la matière, la lumière qui était en Lucifer a travaillé celle-ci siècle après siècle. Son refus même du divin, sa promotion de l’athéisme sont porteurs d’une lumière indispensable à toute spiritualité authentique. Comme le disait la philosophe et mystique Simone Weil, l’athéisme représente la purification du religieux. Car tout dans le religieux n’est pas spirituel. Beaucoup de choses relèvent en lui du culturel et même du culturel le moins spirituel, celui qui justifie l’inégalité entre les êtres humains, la soumission des uns aux autres, la manipulation des uns par les autres… ce qui nous conduit tout droit dans les bras… du Diable.
Et à la fin des temps, Lucifer retrouvera sa place, en tant que maître spirituel de l’humanité. Dès lors, Le Diable est aussi la Carte de la rédemption. Et cette Carte offre dès lors, aussi, une tout autre symbolique que celle de la perversion narcissique qui est aussi la sienne.
Le Diable, en tant que Carte du 3e Niveau n’est pas en effet que l’expression d’une terrible épreuve pour l’humanité, elle parle des plus grandes vertus, celles qui transforment l’humain en coupe spirituelle, capable de recueillir la rosée céleste du 4e Niveau. Cet Atout parle alors de spiritualisation du corps, de la chair et de la matière, mais aussi de la lucidité quant aux capacités de l’humanité à s’élever toute seule jusqu’à sa propre réalisation. Cette lucidité est manifestée par l’iconographie de certains Tarots : des yeux ou des visages se trouvent partout sur son corps. Ce dernier n’est plus seulement une matière vivante biologiquement, c’est une chair de conscience et d’amour. Le corps du Diable est bleu dans presque tous les Tarots anciens. C’est la spiritualisation de la chair que cette couleur désigne et singulièrement celle de la sexualité humaine. Le Diable, dès lors, ne parle plus alors de la dépendance que la sexualité engage entre les hommes et les femmes, mais du don mutuel, de l’union sanctifiée que représente la Chambre d’amour
La main du Diable grande ouverte exprime dès lors le salut, celui que le personnage central rend à l’humanité éveillée à sa propre spiritualité par la sanctification de la chair. C’est une main amicale, sans arme. Les cornes du Diables sont celles du Cerf, bleues, spiritualisées elles aussi. Le Cerf c’est le père et le roi de la forêt, le guide suprême. Le Diable représente alors l’ange qui protège les amants de la forêt par le silence des sous-bois, de tout regard louche sur eux, de toute impudeur du regard. La loucherie du Pape prend aussi un autre sens : celui de la méditation, quand on se recentre sur l’intériorité.Les amants dans la forêt, ou à l’abri des regards dans la chambre, se donnent mutuellement dans un acte de désir et d’amour qui est une véritable méditation et la première Porte du Ciel.
Lucifer et la Carte du Diable représentent, aussi, une forme d’humanisme : l’amour de la vérité scientifique et de la rationalité, mais aussi le refus presque iconoclaste du sacré. Le Diable se moque des autres et du sacré en tirant la langue, c’est lui qui invite l’humanité à rire de tout, y compris des images pieuses. La moquerie à l’égard des imbécillités religieuses et le blasphème se révèlent en effet des étapes nécessaires, celles qui correspondent au rejet de la valorisation religieuse de l’au-delà et de la chasteté qui, durant des siècles, ont imprégné les esprits aux dépens de l’amour et du respect de la nature, de la joie de vivre, de la liberté, de la réalisation sexuelle et de la plénitude de la chair.
C’est la signification de cette étoile inversée qu’incarne le Diable : la pointe de l’étoile est tournée vers le bas, vers la terre, vers la nature, vers l’obscurité même de la nature humaine, afin que celle-ci soit mise en lumière et transfigurée ce qui sera le fait de la Maison Dieu, Atout qui suit Le Diable. Cette étoile s’est incarnée aussi, au sein de l’histoire de l’occultisme, dans le Baphomet des Templiers et de la franc-maçonnerie. Le Baphomet incarne la sagesse quand celle-ci ne vient pas d’une vision idéalisée et angélique de l’humanité, mais d’une conception de l’homme acceptant son incarnation comme enracinée dans le plus profond et le plus obscur de la Terre. Le Baphomet symbolise l’humanité ayant accepté l’ombre et la nuit qui sont en elle pour en tirer une grande puissance. En ce sens, Le Diable est l’exact opposé de Tempérance qui représente au contraire une humanité angélique imaginaire coupée de la Terre. Alors que Tempérance incarne l’idéalisme qui risque d’être une brutalité, Le Diable symbolise un réalisme et un matérialisme qui finissent par être un humanisme, quand les hommes ayant renoncé au divin et à l’au-delà s’efforcent de vivre le mieux possible sur la Terre. C’est la spiritualité de la Terre qu’il propose et une spiritualisation de la chair par l’athéisme quand ce dernier s’élève jusqu’à l’humanisme. Et certains d’entre nous, les athées, en resteront là. Et c’est leur droit, par la liberté que le divin a accordé à l’humanité, et une liberté qu’incarne la Carte du Diable.
Le Diable est, de ce fait, l’incarnation du monde moderne, monde individualiste, matérialiste, ayant lucidement rejeté les vieilles religions et dénoncé l’aliénation et les illusions qu’elles incarnent. Mais ce stade doit, lui-même, être dépassé, car peu d’êtres humains peuvent être régulés par leurs seules forces propres et par le seul idéal humaniste de la fraternité humaine. De ce fait, le monde moderne athée et individualiste n’est pas assez humaniste pour ne pas courir à sa perte. Ce monde est tellement la proie des pulsions d’appropriation et de possession qu’il s’est coupé de la Mère-Nature pourtant racine des pulsions vitales. Le Diable, Prince de l’âge des Épées, appelle dès lors un dépassement de l’athéisme et de l’humanisme et promet l’entrée dans l’ère des Coupes.
La Terre va cependant à sa perte si les croyants et tous ceux qui ont besoin d’un lien spirituel à la transcendance ne digèrent pas la sagesse du Diable et ses critiques du religieux. Campés sur leur indignation de croyants blessés par le blasphème, ils ne parviendront pas à dépasser les particularismes religieux pour se relier les uns aux autres dans une fraternité universelle fondée aussi sur la foi. Ne parvenant pas à être heureux et à construire leur bonheur sans l’aide du divin, ils doivent cependant dépasser les cloisonnements religieux et leurs particularismes pour s’élever jusqu’à la Cathédrale universelle, jusqu’au Temple unique que représente La Maison Dieu. Mais il ne le pourront que grâce à l’aide de l’athéisme et de ses critiques des religions, et grâce à l’attitude blasphématoire purificatrice du Diable.
N’oublions pas que Le Diable a pour complémentaire L’Amoureux, celui qui est touché par la grâce divine, par les flèches de l’amour divin. Pour aller à la Réalisation ultime qu’incarne Le Monde dans le Tarot, Le Diable doit donc ouvrir son cœur aux flèches de l’amour divin, à l’érotique mystique ce qui est bien autre chose que la simple transmission religieuse. On comprend alors que cette flèche du petit angelot de l’amour a pour fonction principale de permettre à l’humanité de passer des croyances anciennes, traditionnelles, culturelles (que représente la vénérable dame de gauche), à l’érotique spirituelle universelle qui inclut en elle toutes les religions (qu’incarne la jeune fille en fleur). Car, de même que la lumière blanche n’est accessible qu’en fusionnant toutes les couleurs, la nature divine authentique implique qu’on accepte de nourrir son âme à la Révélation de toutes les religions et même à l’humanisme athée. La lumière divine ne peut en effet être diffusée sur Terre qu’en passant par le prisme de la coloration culturelle. Mais pour remonter à la vérité de sa lumière on doit dépasser chaque coloration culturelle par laquelle l’appréhension humaine du divin est rendue possible.
En lien avec le premier niveau du Tarot, Le Diable parle de sexualité dans le couple et de la dépendance mutuelle, mais aussi de tromperie, d’adultère, d’expériences adolescentes multiples, de bisexualité. Un membre de la famille est dangereux pour l’équilibre familial. C’est potentiellement un pervers narcissique, à tout le moins un manipulateur.
En lien avec le second niveau du Tarot, Le Diable renvoie aux personnalités charismatiques, séductrices, manipulatrices, aux gurus des sectes, aux jeux d’argent, aux casinos, aux débits de boissons, aux thérapeutes de l’addiction, aux sexologues, à la mafia, à la criminalité.
Il invite à faire usage de sa ruse, de ses capacités de dissimulation, de manipulation, et d’être comme un joueur d’échec, avançant ses pions avec une conscience générale du jeu qui est devant soi.
En relation avec le troisième niveau du Tarot, Le Diable parle de rencontres très difficiles avec un manipulateur, un faux gentil, un menteur, un diviseur, un pervers narcissique d’autant plus dangereux qu’on ne le voit pas du tout comme tel. Il met en garde le consultant, l’informant d’une épreuve l’attend dans l’ordre de la soumission, de l’addiction, de la passion malheureuse et destructrice. Il dénonce l’individualisme, l’envie, la manipulation.
Mais il annonce aussi la possibilité d’une prise de conscience libératrice, d’une nouvelle lucidité. Il est le symbole, par excellence de l’humanisme, de l’athéisme qui est aussi une spiritualité. Il invite à la sanctification de la chair par une sexualité sainte.
En relation avec le quatrième Niveau du Tarot, Le Diable met en scène la dernière grande épreuve de l’humanité, celle du monde moderne, celle de l’athéisme et de l’individualisme. Il représente le gardien du seuil d’une ère totalement différente, l’ère des Coupes, où l’humanité royale découvrira l’authentique spiritualité contenue dans chaque religion, mais aussi dans l’humanisme athée.
C’est alors que chaque croyant admettra son besoin de Présence divine non pas parce qu’il obéira au dressage culturel et religieux que représentent les menaces de châtiments et les promesses de l’au-delà paradisiaque, mais parce que sa soif d’amour absolu et sa faim de spiritualité et de grâces ne peuvent être comblées que par la rosée spirituelle promise à tous les êtres humains sur Terre, à égalité.
Le Diable bleu ciel est alors le symbole, par excellence, de la rédemption de l’humanité, de la spiritualisation de la chair et de la sexualité, et des relations charismatiques au monde fondée sur une authentique spiritualité. C’est le maître spirituel par excellence.